5 - D'accord princesse

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-Clarke-

Cela doit faire bien deux minutes que monsieur de m'entend pas quand je lui parle. Et cela doit faire bien une petite minute que je lui frappe le torse, j'essaye.

- Quoi ?, il réagis en sursaut.

- ÇA FAIT TROIS MINUTES QUE JE TE CAUSE !

Il grince des dents quand j'hurle, il n'avait qu'à répondre plus tôt.

- J'espère que c'est important ce que tu as à me dire alors.

- C'est important que ta sœur est disparue ?, j'ironise.

- Merde !, jure-t-il puis il me lâche tel un sac à patate par terre.

Attention il ne me dépose pas délicatement, il me lâche. Il me laisse tomber, si vous préférez.

Pas le temps de gémir de douleur, ou de me plaindre parce que mes yeux se posent sur un brouillard " vert ? " qui nous fonce littéralement dessus. Comment dire que je panique, mon bon réflexe est de courir, de m'enfuir, de partir, bref. Mais avec une blessure, on ne part pas loin, puisque je m'écrase rapidement par terre. Bellamy courait derrière moi et m'emporte au passage, je ferme les yeux. Non je n'ai pas peur, je panique c'est différent.

- Tu peux ouvrir les yeux tu sais.

J'acquiesce et remarque que je me trouve ... Où je suis en faite ?

- C'est une cave, je crois, m'informe-t-il à ma question muette.

- Montre moi tes blessures maintenant.

Je monte mon jean au dessus du genoux et admire ma jambe. Elle est comme brûlée.

- De l'acide, marmonne-t-il.

- J'arrive à avoir deux blessures en une journée, c'est déprimant.

Il rit, donc je le frappe. Je ne le frappe pas fort, promis.

- Eh ta sœur !, je m'exclame.

- Putains ouais !

Bellamy sort notre talkie du sac.

- Elle n'a pas de talkie.

- Je vais juste prendre des infos des autres.

Les grésillements résonnaient pendant un petit moment. Ces bruits donnent un mal de crâne pas possible. J'avais envie de dire à Bell' de laisser tomber, nous n'avons pas de réponse alors tant pis. Mais nous parlons de sa sœur, c'est précieux pour lui, et pour moi aussi dans le fond.

- Bellamy ?, répond soudainement une petite voix féminine.

- Octavia ... ? Putain tu es où ?

- Avec Jasper et Monty. Allez-vous bien ? Vous êtes en vie ?

- Évidement. Clarke est blessé une nouvelle fois à la jambe, elle est brûlée, il l'informe.

- Bon sang ! Ce brouillard était terrorisant. C'est cela qui a provoqué sa brûlure ?

- Oui, c'est un brouillard acide.

- Dans combien de temps cela va-t-il revenir ?, s'inquiète O'.

- Je ne sais pas.

- Comment va Raven ?, je m'empare du talkie.

- Nous n'avons pas réussi à les contacter, ils ont dus perdre leurs talkies.

- J'espère que ce n'est que ça. Allons les chercher.

- Non, interviens Bell'. Nous restons dans les caves chacun, nous ne savons rien de ce brouillard. Nous verrons demain, dormons là où nous nous trouvons.

Nos trois camarades acquièrent avant de raccrocher.

Nous mangeons, en silence, les quelques fruits trouvés en arrivant. Bell' arracha, encore une fois, un morceau de son pantalon pour l'humidifier à la gourde et le déposer sur ma grosse brûlure. Je gémis de douleur, plaçant mes mains sur les siennes. La douleur s'estompe peu à peu.

- Tu vas finir par être en caleçon, je ris.

- Je serais sexy, non ?

- On se couche ?

- Ouais.

La couverture était à plat sur le sol, je tombai de fatigue. Il me rejoignit, mais à distance. Je commence à m'assoupir, avant que Bell' ne tire cette fichue couette, me retrouvant le cul par terre. Je le déteste.

- Je te déteste !

Il rit ! Il ose rire alors que mes yeux sont rouges de colère.

- J'arrête promis !

- Merci.

- Tout le plaisir est pour moi princesse, ajoute-t-il.

- Arrêtes le surnom aussi !

- D'accord princesse.

- Arrêtes.

Le silence rempli désormais la pièce, la dispute semble terminé. Enfin, pas pour longtemps, des bruits résonnèrent dans un chuchotement. Comme si une personne me parlait, voulait me faire peur. Il faut avouer que c'est paniquant, j'ai de nombreuses peurs, même plus que la moyenne. Mais je ne montre jamais lorsque je suis effrayé. Bellamy dort profondément et je pose ma tête contre son torse avant de tombé dans les bras de Morphée.

-Bellamy-

Un bruit fait ouvrir mes deux paupières. Clarke a la tête calé contre moi. Pourquoi ? Je le demanderais demain, si je n'ai pas oublié d'ici là. Je me questionne aussi, pourquoi je ne ressent plus la haine que je ressentais il y a quelques jours ? Parce que les privilégiés n'existent plus ici, nous sommes tous unis et pareils. Ma sœur me l'a bien fait comprendre tout à l'heure.

- Dors bien princesse.

Elle ne mérite pas ça au final. Elle est peut être la preuve que les privilégiés peuvent aussi avoir une vie minable.

[NDA]

Je viens de pensé qu'en faite j'ai l'impression de traduire ma propre histoire ! Tellement c'était incompréhensible et tout ! J'exagère à peine !

Dernière partie de l'ancien chapitre deux, ahah.

xx

Survive Here - Bellarke [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant