16 - J'avais juste peur

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-Clarke-

Il se trouvait là, à cet instant au sol complément anéanti. Je suis vite venue à me questionner sur sa présence ici et surtout pourquoi dans cet état. Octavia semblait aussi surprise et affectée que moi-même.

- Bellamy, oh mon dieu, que fais-tu ici comme cela ?, je panique en m'approchant de lui.

- C'est ... Une très longue histoire à vrai dire, il dit d'une respiration saccadé.

Ses yeux sont gonflés tout comme ses lèvres, qui sont aussi violettes. La quantité de son sang exposé est assez importante et cela me donne des frissons dans le dos. Juste le fait de le voir en difficulté me fend le cœur, je n'aime pas quand il est ainsi.

J'ai déjà idée aux réactions des cents quand nous rentrerons, ils seront paniqués. Et comme Bellamy l'a fait pour moi, je vais devoir expliquer la situation. Malheureusement, moi-même je ne connais la raison de son mauvais état.

Octavia me fixe désespérément et je lui souris en lui ordonnant de prendre un bras de son frère tandis que je porte l'autre. Nous nous mettons alors en route, Bellamy entre nous, et marchons durant des heures. Aucun de nous trois ne commente le silence qui nous entoure, seulement les bruits que produisent nos pas.

Arrivée au camp, j'entends les excitations et les commentaires de chacun quand ils aperçoivent Bellamy.

- Ça me rappelle ta situation, sourit Octavia.

Je souris à mon tour, et confie Bellamy à d'autres personnes. Deux hommes beaucoup plus costaud s'empare de notre chef et l'emmène dans la tente des blessés, je suppose.
Je les suis, pour pouvoir soigner ses nombreuses blessures.

-Bellamy-

Je sens le poids de la lumière qui pèse contre mes paupières closes, je les ouvre et me lève d'un bond. Je suis où ? J'aperçois le tissu au dessus de ma tête et remarque que je suis installé dans un hamac confortable. Je me trouve dans la tente des blessés.

- Bellamy ?

La voix de Clarke m'interpelle directement.

- Tiens, te voilà, je murmure en gigotant de façon à m'asseoir.

- Dis moi que t'est-il arrivé je t'en supplie.

- C'est simplement un marché, je la rassure.

- Quelle sorte de marché ?, ses yeux expriment l'inquiétude.

- Tout ce qu'ils souhaitaient contre vos vies saines.

- Pardon ?, sa voix devient dure.

- Tu as très bien entendu.

- Pourquoi tu as fais ça ?

- Vou-Vous ne pouviez pas mourrir maintenant, je ne l'aurais pas supporté, je prononce.

- Mais d'où vient ce marché ?

- Ils voulaient la vérité.

- Et tu ne l'as pas dis ?, elle hausse une sourcil.

- Bien sûre que si, mais ils ne m'ont pas crus.

- Je ne comprends pas, elle soupire.

- J'avais juste peur.

- Mais j'aurais protégé ta sœur, j'aurais pu mourir pour la sauver.

- Peut être que je ne veux pas te voir mourrir, je marmonne.

- Je suis une grande fille.

Clarke partit, sans en ajouter plus. Ses traits étaient tirés et elle semblait en colère. J'ai simplement fais ce qui me paraissait justes, mais cela lui a déplue.

Pense à ta réaction à sa place, me souffle ma conscience.

J'aurais arraché les yeux de l'homme qui les auraient touchés. Premièrement, par respect pour une fille et deuxièmement, parce que ce sont les miennes. Ils m'ont battus à mort en souhaités me provoqués la même douleur qu'ils voulaient m'affliger en m'arrachant Clarke et Octavia. Mais la douleur est largement moins importante que celle que j'aurais dû subir, le cœur est la partie la plus sensible d'un être-humain. Ces natifs ne possèdent pas de cœur, ils ne connaissent pas cette souffrance.

-Octavia-

Clarke tourne en boucle, elle marche de gauche à droite dans répit.

- Ça va ?, je la questionne.

- J'ai découvert la raison de ses blessures, elle crache dans un énervement.

- Vraiment ?

Elle me conta l'histoire, avec ce marché, nos vies saines, etc. J'étais comme envahie de colère, comme elle était. Mais j'étais aussi anéantie. Pourtant, cela lui ressemble totalement ; faire passer le besoin des autres avant les siens. Mais lorsqu'il n'accomplit pas ces besoins, il fait aussi souffrir les autres. Ils suffisaient d'accepter la vérité, le fait que nous serons poursuivis et sûrement assassinés. Elle tourne toujours en rond, mais je me demande pourquoi. Nous n'avons pas à réfléchir, son choix est fait point barre.

- Tu devrais aller le voir, je propose.

- Je vais y retourner.

- Non, jamais de la vie ! Tu veux y retourner alors que nous avons fallut crever ?

- Il faut qu'on puisse trouver une entente !

[NDA]

Hey hey ! Ça fait un baille, non ?

Réécriture pourri. Ce qui n'est pas logique puisque je réécris pour améliorer mon chapitre. Il est mieux mais pas comme je l'aurais souhaité. Mh je ferais quelques modifications.

xx

Survive Here - Bellarke [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant