Secret Girlfriend ✔️

IX. 4

Dès le lendemain, j'entreprend d'éviter Luke.

Mes tentatives se soldent vite en échecs car Luke entre dans ma chambre et dans ma salle de bain comme si de rien était. Miraculeusement je n'étais jamais nue. Il a toujours quelque chose à me demander. Ouvrir des pots de confiture par exemple et d'autres choses aussi stupide.

Il ne manque pas une occasion de se mettre sur mon chemin. Ma colère ne fais que monter en puissance. Il me prend pour sa bonne !

Moi : Bon tu me saoule ! Qu'est ce que tu veux à la fin ?

Luke : La vérité.

Moi : Qu'est ce que tu ne comprends pas dans : « je n'ai pas le droit de le dire » ?

Luke : Ca j'ai compris mais je ne comprend pas pourquoi tu persiste à me mentir.

Moi : Je ne ment pas !

Il se rapproche de moi et met sa main sur ma joue. Mes yeux suivent le mouvement et mon cerveau se pose des milliers de questions.

Luke : Je ne sais pas si quelqu'un t'as déjà assez connu pour savoir que quand tu mens tes pommettes se soulèvent légèrement quelques secondes.

Il avait remarqué. Pourquoi avait-il remarqué ? Le seul qui le sait est Adrian et savoir qu'il sait me rend folle. Alors pourquoi lui en plus ?

Luke : Et quand tu réfléchis au prochain mensonge tu lève légèrement cette lèvre.

Il avait caressé avec son doit ma lèvre supérieure. Je frissonne. Pourquoi a-t-il se putain d'effet sur moi.

Moi : Bref on va séjourner là quelques temps. Tu ferais mieux de t'y habituer parce que je ne pense pas que nous puissions changer.

Luke me plaque contre le mur du salon. Il me fixe avec un regard que je ne lui connait pas, de la haine.

Luke : Je déteste les menteurs. Alors maintenant c'est simple tu vas me dire ce que tu me caches depuis le début.

Moi : Luke. Lâche moi. Maintenant. Tu oublis que mon métier et de protéger et tuer des gens alors si tu ne veux pas payer les frais d'un entrainement intensif et d'une fille assez en colère pour t'empêcher de procréer, tu ferais mieux de me lâcher immédiatement.

Pour illustrer mon propos, je lui fais une clef de bras. Il se tord de douleur quand j'appuie et s'énerve encore plus.

Luke : Mais dis moi ! Qu'est ce qui pourrait être si terrible ? Tu as peur que je le dise, ne t'inquiète pas pour ça si je m'en sors vivant je ne chercherais pas à parler de toi. Vu ce que ça me rapporte...

Je ne dis rien. Il a encore une fois appuyer sur une de mes cordes sensibles, la solitude. Mais il avait raison, il avait le droit de savoir et au moins il ne tenterait plus rien contre ma volonté. ll saurait pourquoi ce danger rode.

J'inspire profondément.

Moi : OK. Allons nous assoir.


Il me suit dans le canapé et après avoir fermé les yeux quelques secondes, je les ouvre décidée à lui dire de quoi il en retourne. J'espère seulement qu'il comprendra et ne me verra pas de la mauvaise façon.

Je me lance.