X. 2 (Flashback)

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Je n'ai pas choisi qui je suis.

Quand je suis allée au Blank Space alias niveau 17. J'ai compris que quelque chose avait changé en moi. J'ai développé une capacité assez spéciale. Je n'ai plus de limite. En fait mon cerveau me permet de prévoir à l'avance ce que mon adversaire par de multiples calcules. J'ai de plus la capacité de tout retenir et de pouvoir utiliser mon corps plus facilement. J'ai plus de force et de rapidité qu'avant. Je peux également ne rien ressentir et quand ce mode s'active je deviens un robot. Insensible et dangereux.

Les secondes qui ont suivis son discours ont été les plus dangereuses de ma vie. Je n'ai plus rien ressentit. Je n'ai plus agit selon mes pensées. C'est comme si quelqu'un d'autre m'avais possédé.

Désormais je vois et c'est tout.

Je me vois alors me lever et briser mes liens comme s'il s'agissait de paille. Je prend l'homme par le cou et le soulève facilement. Je le plaque contre le mur et lui brise la nuque. Je fais de même avec tous mes assaillants. Je me dirige alors vers les quartiers de mon ennemie. Sa porte est gardée par des hommes armés. J'avais eu l'intelligence de prendre les différentes armes sur les corps des mes anciens combattants.

Je tire avec précision dans les têtes des gardes et entre dans le QG. Electra est en vidéo conférence avec le président de Corée du Nord. Soudain je comprend comment elle a pu nous échapper jusqu'à maintenant. Je me cache de son champ de vision et tire sur toutes les personnes dans la pièce. Je me rapproche en restant hors de la caméra puis je fais un doigt et coupe tout. J'ouvre les portes du hangar, vole une voiture et retourne à la soirée. Je passe par l'entrée du personnel et je vais dans une chambre, y vole une robe et redescend. Je retourne là où j'ai abattu les premiers homme. Je leur prend un masque et je redescend.

Je me fond dans la masse. Quelqu'un me tape sur l'épaule. Je me retourne.

? : Je ne vous ai jamais vu. Que puis je vous offrir à boire.

Moi : Rien merci.

? : J'insiste.

Moi : Un verre de champagne alors.

Il claque des doigts et un serveur lui donne deux coupes. Je parle rapidement avec le jeune homme puis je m'éclipse. Il me cherche mais j'arrive à me dissimuler. Je le regarde et je le vois parler dans sa manche. Je comprend rapidement qu'il n'est pas net. Je retourne le voir. En le charmant quelques temps, il me parle de sa famille richissime. Il me guide jusqu'à sa chambre. En entrant, nous découvrons deux hommes se serrer la main. L'un des deux tiens une mallette. En nous voyant, ils ordonnent de nous liquider. Je réagis et inverse le plan. Il ne reste plus que le jeune homme et moi. Il tire de sa veste un pistolet et me vise avec. Une balle me frôle. Et si je n'avais pas été dans le mode le plus incompréhensible je serais morte. Je ne cherche pas à comprendre et lui tire dans la tête. Je fouille l'homme et découvre qu'il était ma cible depuis le début. Je rentre donc à l'agence en vérifiant mes arrières. Une fois arrivée je vais directement dans le bureau de ma directrice. Je lui fais mon rapport puis elle me congédie.

Je retourne dans ma chambre mais en chemin je vois la dernière personne que je voulais voir. Adrian. Je le contourne mais il me rattrape. Il me met face à lui.

Adrian : Qu'est ce qu'il t'es arrivé là-bas ?

Moi : Nous ne pouvons pas parler de nos missions et tu le sais.

Adrian : Je parle de la simulation. Tu n'es plus pareille depuis. Et là tu as le même regard que quand tu es sortit de ta transe.

Moi : Je n'ai rien lâche moi.

Je ne reconnais pas ma voix et apparement lui non plus. Il me regarde avec tristesse. Tout à coup ma tête me fait horriblement mal. Je cris. C'est insupportable. Il me prend la tête et mes yeux rencontrent les siens. Je le supplie de m'amener quelque part loin de tout ces regards curieux.

Il passe son bras sous le mien et me soutient. Il me guide jusque dans ma chambre sous les regards curieux des autres agents. Une fois la porte fermée il me dépose sur mon lit.

Adrian : Qu'est ce qu'il t'arrive ?

Moi : Rien c'est normal.

En fait à chaque fois que je revenais à la normale cela me faisait atrocement mal. Il me regarde avec de la peur. Je ris légèrement malgré la douleur.

Moi : Tu as peur pour moi maintenant.

Adrian : Ça a toujours été le cas.

Ces mots ont le bénéfice de me stopper. Puis la douleur me relance et je cris à nouveau.

Il me regarde hésitant puis il me prend la tête entre ses main et rapproche son visage du mien. Ma douleur m'immobilise.

Il m'embrasse. Un baiser doux presque timide.

La douleur s'arrête et c'est une Louise complètement stupéfaite qui prend place.

Je l'écarte de moi. Il baisse les yeux. Il se lève puis pars. Je le suis des yeux. Au dernier moment il s'arrête.

Adrian : Même si tu me hais... moi je t'aimerai toujours.


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