Esclave sur l'île de Styles

Chapitre 35

"Haz, je dois y aller.

- Non, porte mes vêtements, bébé.

- Non, je ne veux pas avoir l'air d'une fille. Je n'en suis pas une. 

- Lou! Je t'en prie.

- Pourquoi est-ce que tu y tiens autant?

- Ça me donne l'impression d'être plus important. S'il te plait, bébé, porte un de mes hauts.

- D'accord, mais je ne porterai un de mes jeans. 

- Comme tu veux. Parlant de ça, quand nous irons en ville, je t'achèterai de nouveaux vêtements. Comme tu n'es plus un esclave, tu as droit à des vêtements qui te plaisent. 

- Genre des slims noirs et tout?

- Si ça peut te faire plaisir. 

- Vraiment?

- Oui.

- Quand est-ce que nous partons?

- Je n'en sait trop rien, dit doucement Harry. 

- Je veux vraiment y aller, tu sais?

- Oui, murmura Harry. Je sais."

Louis se leva du lit et fouilla dans les tiroirs d'Harry afin de trouver un haut qui pourrait lui convenir. Il en choisit un, simple, noir. Il l'enfila sous le regard attentif d'Harry et se rendis compte qu'il lui arrivait à la mi-cuisse. Louis se trouva petit, très petit. Harry se leva, enfila un boxer propre et en lança un à Louis. Sans broncher, Louis l'enfila et se regarda dans la glace devant lui. 

Harry s'approcha de lui et enlaça sa taille. Louis pencha sa tête sur l'épaule de son petit-ami et ce dernier posa délicatement ses lèvres sur les siennes. 

"Tu es magnifique comme ça. Cette tenue devrait être ton nouvel uniforme, plaisanta Harry.

- Pervers. Jack me regardera.

- Je lui en foutrai une.

- Possessif.

- Ce qui est à moi, dit-il en mordant l'épaule de Louis, est à moi et personne n'a droit de toucher.

- C'est ce que je dis, possessif."

Harry frappa le fessier de Louis, le faisant sourire. 

" Ne porte pas de jean pour aujourd'hui. Je veux que tu montre aux gens que nous avons une vie sexuelle épanouie. 

- Je crois qu'ils le savent déjà.

- Alors nous le leur prouveront.

- Je crois qu'ils ont déjà leurs preuves.

- C'est vrai, tu gémis très fort.

- Non, pas tant que ça.

- Ah, oui, plus fort Harry, ah, dit Harry d'une voix aiguë.

- Je ne parle pas comme ça!

- Non, tu gémis, ce n'est pas du tout la même chose.

- Ce n'est même pas vrai, cria Louis.

- Ne crie pas, bébé. C'est normal, je suis tellement bon que tu ne peux t'en empêcher.

- C'est n'importe quoi."

Louis se dégagea de l'emprise d'Harry et se rendit au lit. Il ramassa ses vêtements et sorti de la chambre. Harry ne l'en avait pas empêché. Il l'avait regardé faire, sans un seul mot. Louis avait été blessé par les paroles de son petit-ami. Il n'aimait pas qu'on se moque de sa voix. Bien entendu, elle était cassée et assez aiguë pour quelqu'un de son âge mais ce n'était pas important.