Lost hope - PAUSE

Chapitre 1

Louis's POV:

J'aurais très bien pu commencer mon récit en vous baratinant sur le fait que je sois assis sur la rive d'un lac ou encore allongé sur le toit de ma maison à énumérer les étoiles dans la pénombre du mois de septembre mais il n'en est rien. La vérité c'est que je suis dans ma chambre, comme toujours dirait ma famille... Ma mère n'apprécie guère le fait que je reste enfermer dans ma chambre des jours entier sans parler à personne. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'à l'extérieur de la demeure personne ne m'apprécie... Je n'ai pourtant rien fais de mal. Les étudiants de mon lycée ont seulement vus en moi le parfait souffre douleur, celui qui saura tout encaisser sans piper mot et surtout sans penser à se défendre.
Tout a commencer lorsque je suis entrer au lycée. L'équipe de football m'a repérer alors que je chercher mon chemin pour me rendre à mon premier cours, le nez plonger dans mes cahier. Depuis ce jour, tout le monde prend un malin plaisir à m'humilier dès qu'ils en ont l'occasion. Ma famille heureusement ne sait rien de cette histoire. Je ne veux pas que mes problèmes les affectent.
Donc, comme je le disais précédement, je suis dans ma chambre, plus précisément allongé sur mon lit, un bouquin coincer entre mes jambes à demi-repliés. La nuit est presque terminée puisque le ciel adopte une teinte bleu, chassant peu à peu la pénombre qui enveloppe la ville. Je n'ai pas fermer l'oeil de la nuit de peur que mes cauchemars reviennent me hanter. Ces ennuis nocturnes m'arrivent assez fréquemment ces dernières semaines, pour être plus exact c'est depuis que j'ai reçu une lettre de mon lycée m'annonçant que la rentrée des classes s'effectuera le 02 septembre, soit aujourd'hui...
J'ai essayée à plusieur reprises de chasser la boule qui s'est former au creux de mon ventre, en vain. Elle ne cesse de s'agrandir à mesure que les heures passent, me rapprochant de la reprise des cours et donc d'une nouvelle année qui s'annonce pleine de souffrances...

Le réveille émet sa sonnerie habituelle, celle qui me fait quotidiennement sursauter. Je referme mon roman puis abat ma main sur le petit objet bruyant. Je soupir longuement, j'aimerais rester enfermer dans cette petite chambre peinte de grise pour toujours mais je ne peux pas, je dois affronter la dure réalité...
Je me lève de mon lit pour me diriger directement vers mon armoire qui renferme l'intégralité de mes vêtements. J'attrape un slim noir et un un tee-shirt blanc, simple. Je n'ai pas l'habitude de m'habiller de façon extravagante, je ne veux pas attirer encore plus l'attention...
Je file ensuite dans la salle de bain pour me préparer, mes habits en main. J'évite soigneusement de croiser mon reflet dans le miroir quand je me change pour ne pas voir les nombreuses cicatrices qui jonchent mon torse ainsi que mes cuisses... J'ai pris l'habitude de m'habiller les yeux fermer ou bien fixer sur un objet pour ne pas poser le regard sur mon frêle corps. Heureusement mes bras ne sont pas atteint, je peux encore mettre des tee-shirt, mais pour combien de temps? Cette question se repète sans cesse dans mon esprit tel un disque rayer.
Je mets un peu d'ordre dans mes cheveux en bataille qui ont tendance à se rebeller et replace ma mèche sur mon front. Je descends ensuite dans la cuisine. Ma mère se trouve déjà derrière les fourneaux. Dès qu'elle pose ses yeux sur moi son regard s'illumine. Je suis fils unique, elle me répète sans cesse que je suis le soleil de sa vie alors sa réaction ne m'étonne plus. J'essaie de cacher les cernes qui entourent mes yeux en baissant la tête vers mon sac de cours poser à l'entrée. Elle s'empresse de me saluer puis de m'énumérée les différents mets qu'elle m'a préparer pour que je sois en forme afin d'affronter ma dernière rentrée en tant que lycéens:
- Bonjours Louis chérie, je t'ai préparer des pancakes comme tu aimes. Assis toi je vais te les servir avec du sirop d'érable.

Elle m'offre ensuite un magnifique sourire tout en retournant le pancake qui cuit dans la poêle. Je m'empresse de m'assoir devant la table dressée et entame sans attendre le jus d'orange fraîchement presser.
Je dévore rapidement mon petit-déjeuner lorsque ma mère le dépose devant moi. Je dois avouer que les pancakes sont mon pécher mignon!
Je n'ai plus le temps de m'attardé dans la cuisine, je dois me rendre au lycée si je ne veux pas être en retard. J'embrasse tendrement ma mère qui me souhaite une bonne journée puis sors de ma petite demeure, basket aux pieds et sac sur l'épaule.
En temps normal, je devrais tout les matins prendre le car scolaire pour me rendre dans mon établissement mais les étudiants m'ont très vite rejeter en m'insultant et en me faisant tomber lorsque je traversais le long couloir entre les sièges. Alors, même si le trajet est long et éprouvant, je l'affronte à pieds, qu'il fasse beau temps ou qu'il pleuve. Je n'oublie jamais mes écouteurs, se sont en quelques sortes mes fidèles compagnons de marche.

J'arrive devant l'école vingt minutes après avoir entrepris ma marche. La boule dans mon ventre n'a cesse de grossir. Mes mains sont rapidement devenues moites et ma tête n'a pu s'empêcher de tourner lorsque mes yeux se sont poser sur les immenses grilles. J'ai immédiatement senti le regard de nombreux étudiants présent sur le troittoir. J'ai aussi entendu leurs chuchotements. Certains ce demande ce que je fais encore dans ce lycée, d'autres affirme qu'ils me pensaient mort... J'essai de ne pas écouter leurs murmures mais c'est difficile...
Je m'empresse de rejoindre le panneau d'affichage en remettant mes écouteurs pour ne plus entendre leurs voix. Je consulte les différentes listes à la recherche de mon nom. Je tombe dessus au premier coup d'oeil puisqu'il est déjà gribouiller et affilié à plusieurs insultes écritent en rouge. Je soupire en baissant mon regard vers mes chaussures puis fais demi-tour pour rejoindre le fond de la cour sans même prendre le temps de regarder les noms de mes nouveaux camarades de classe. J'attrape mon bouquin après m'être assis sur un banc en bois et entreprends ma lecture. Le fond de la cour est l'endroit que je préfère dans ce maudit lycée parce que peu de monde s'y aventure.
C'est la sonnerie annonçant le début des cours qui me coupe dans la compréhension de mon histoire. Je m'engouffre alors dans l'immense bâtiment, les yeux rivés sur mes chaussures. Je m'avance d'un pas rapide vers la salle de mon professeur de sciences qui se trouve à l'exact opposer. Certains étudiants me bousculent en rigolant, ils sont heureux de retrouver leur "jouet"...
Je tourne dans un couloir alors que les lieux commences à se désemplir. J'allais souffler de soulagement en remarquant que le dernier corridor à traverser et vide mais je me retiens en voyant Austin et sa bande s'engouffrer face à moi. Austin est le capitaine de l'équipe de football, c'est lui qui est en parti la cause de toutes ces moqueries et ces souffrances...
Mon coeur rate un battement lorsque je le vois, lui et ses amis s'avancer vers moi, un rictus moqueur pendu à leur lèvres. Je balaye rapidement la bande du regard et parmi eux, un attire mon attention. Il est grand, plus grand que moi. Il a des cheveux noir, boucler. Je peux voir ses yeux d'un vert profond alors qu'il se trouve à plusieurs mètres. Il ne semble pas me prêter attention, c'est un nouveau, jen suis intimement convaincu! Autrement il se comporterais comme tout les élèves de cet établissement.
Lorsque je reprends mes esprits, toute la bande est poster autour de moi, de sorte à m'encercler.
Austin, le leader de la bande ne tarde pas à prendre la parole:
- Alors le PD il a passer de bonnes vacances? Raconte nous qui tu as sucer cet été!

Toute les garçons se mettent à rire. J'aimerais répliquer mais je n'en ai pas le courage, ils sont bien trop fort et nomreux. Je baisse seulement mon regard vers mes pieds. J'aimerais nié ses propos mais je n'en ai pas l'audace. Certes je suis gay mais personne ne le sais, pas même ma mère... Je suis sûre qu'il dit ça seulement pour me provoquer, qu'il n'ait pas vraiment au courant.
Il reprend immédiatement la parole parce qu'il se doute que je ne vais pas répliquer:
- Harry je te présente Louis, c'est un PD refoulé!

Dan, le baraqué de la bande éclate littéralement de rire comme si les paroles d'Austin étaient la blague du siècle. Je porte mon regard vers le grand bouclé se nommant apparement Harry, je veux voir sa réaction. Il hoche simplement la tête, longuement, comme pour assimiler ces informations. Il reporte ensuite ses yeux perçant sur moi, il attends sûrement que je réplique, que je me défende mais je ne bronche pas, je n'en ai pas le cran... La seule chose que je trouve à faire et de resserer ma poigne sur la bretelle de mon sac à dos et de baisser une nouvelle fois mon regard vers le sol. La moitié de la bande rigole face à ma réaction qui est inchangée depuis l'an passée.
Ils finissent par continuer leur chemin en me bousculant sur leur passage. Je soupire longuement en ramassant mon sac qu'ils ont fait tomber au sol. J'essai tant bien que mal de calmer les palpitations de mon coeur lorsque je me retrouve à nouveau seul dans cet immense couloir. Une larme s'échappe de mon oeil droit, je n'aurais pas pu imaginer pire comme début de journée... Et pour couronner le tout je suis en retard pour mon premier cours de l'année...

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Voilà, c'est le premier chapitre de ma nouvelle fiction. J'espère qu'elle vous plaît! Vous pouvez me laisser vos impressions et autres pour m'aider à m'améliorer etc... Sachez juste que c'est la première fanfiction que j'écrits ;)

Je ferais de mon mieux pour poster régulièrement :)