Lost hope - PAUSE

Chapitre 14

Harry's POV:

l'ultime sonnerie retentit, celle que tout le monde attend avec impatience depuis ce matin. Nous sommes enfin en vacances. Néanmoins ce n'est pas ce fabuleux évènement qui me rend joyeux bien qu'il y contribue. Non, ce qui me rends heureux depuis plusieurs heures maintenant c'est le merveilleux plan que j'ai mis en place avec l'aide d'Austin. Ce dernier va simuler une agression envers Louis pour que je puisse entre autre le sauver et ainsi apparaître comme le gentil héro qui vole au secours d'un pauvre innocent sans défenses. Grâce à ce plan diabolique, j'espère enfin connaître l'adresse de ma proie. Je sais qu'agir de cette façon est lâche mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour passer quelques minutes de plus avec lui et ainsi essayer de gagner sa confiance.

Avant de monter dans ma voiture je fais un dernier signe à mon acolyte pour m'assurer que tout est en ordre. Il me répond brièvement en levant ses pouces vers le haut puis s'engage sans plus attendre sur la chaussée au volant de sa voiture. Je ne tarde pas à le suivre en restant tout de même assez éloigner de lui pour ne pas me faire repérer. J'ai l'impression d'être un espion qui tente de déchiffrer un secret d'état, cette situation m'amuse, je pourrais même finir par prendre du plaisir à réaliser mon pari.

Le moment fatidique arrive plus vite que prévue, il faut dire que ma proie ne marche pas très vite. Je vois la voiture d'Austin piler dans un crissement de pneu. Sans attendre plus d'une seconde, Austin se précipite à l'extérieur de son automobile pour empoigner le col du faible et le plaquer contre son capot. Louis semble terrorisé, il ne se défend même pas lorsque mon coéquipier le fait tomber à la renverse sur le métal du véhicule. J'inspire un grand coup et fais à mon tour crisser les pneus neufs de ma voiture. Je m'empresse de sortir comme si je découvrais la scène, le visage faussement tordu par la surprise. Pour donner plus d'authenticité à cette mascarade, j'adopte une voix grave et dur pour m'exclamer:
- Lâche-le Austin.

Comme prévu, Austin stoppe son poing dans les airs, il le laisse en suspend au dessus du visage terrifier de Louis et adopte une mine surprise. Il ne bronche et ne bouge cependant pas, je répète alors:
- T'es sourd ou quoi? Je t'ai dis de le lâcher!

Malgré mes deux avertissements il reste dans la même position pour faire durer le suspens et angoisser ma cible. Cette partie n'était pas prévue dans le plan mais je dois avouer qu'elle me plaît, elle instaure un climat lourd, presque électrique qui donne un aspect encore plus réel.
Austin finit par faire apparaître un léger rictus amuser sur ses lèvres, il prend un air provocateur en lâchant Louis du regard pour tourner sa tête vers moi et me dire sur un ton parfaitement calculer:
- Tu comptes jouer les justiciers Styles, vraiment?

Toujours avec son même air provocateur coller au visage, il ne me lâche pas des yeux, nous nous défions du regard, comme c'est prévu depuis le début. Mon cerveau jubile à l'idée que le plan fonctionne, que ma proie semble tellement terrifiée qu'elle ne voit pas la mise en scène.

Après avoir laisser passer quelques secondes je lui répond, encore de ma voix dure, les bras croiser sur ma poitrine:
- Non, simplement je n'aime pas quand tes sales mains traînent sur les personnes plus faibles que toi.

Mon associé pouffe parfaitement en relâchant sa prise sur ma cible. Il garde cependant toujours ses yeux ancrés dans les miens. Je suis impressionné par son jeu d'acteur, il ressemble à un professionnel, comme s'il avait fait ça toute sa vie. J'ai réellement l'impression de jouer dans un film.
Il s'avance de quelques pas vers moi puis, une fois poster à ma hauteur, il réplique:
- Je pensais pas que t'étais du genre à copiner avec les PD.

Je sers les poings fortement après l'entente de sa phrase, je simule avec perfection la colère que je devrais normalement ressentir si je m'intéressais ne serais-ce qu'une seconde à ce faible qui est toujours allonger sur le capot alors que plus personne ne le retient. Je ne laisse pas le temps à mon interlocuteur de réagir que je lui répond d'une voix sèche:
- Et moi je pensais pas que t'étais aussi con, maintenant casse toi avant que sa dégénère!