Lost hope - PAUSE

Chapitre 15

Harry's POV:

La voiture de mon ami Liam file à toute vitesse sur la chaussée déserte, nous traversons le centre-ville toutes vitres ouvertes, le volume de la musique poussé au maximum. Je suis apprêté d'une chemise noir à points blancs, ouverte jusqu'au milieu de mon torse, d'un jean serré noir et de mes habituelles boots noires. Nous sommes en route vers cette fête qui s'annonce grandiose. Je n'ai pas pris la peine de prévenir ma mère que je ne rentrerais pas ce soir et résultat, elle m'harcèle depuis maintenant un bon quart d'heure. Je roule des yeux en voyant une nouvelle fois mon téléphone s'allumer pour afficher le simple mot "maman". Je souffle longuement en éteignant ce dernier pour ne plus être emmerdé. Je n'ai pas envie de lui parler, je sais pertinemment qu'elle ne se préoccupe pas vraiment de moi, elle m'appelle seulement pour s'assurer que je ne suis pas au poste de police ou encore en train de faire une connerie qui l'obligerait à sortir de son confortable lit pour venir me chercher.

Liam baisse le volume de la musique lorsqu'il s'immobilise devant un feu rouge. Il tourne la tête vers moi pour me regarder quelques secondes dans un silence étrange puis il me demande, d'un ton légèrement moqueur:
- Alors ton pari de séduire un gay, il avance?

Il hausse plusieurs fois ses sourcils pour montrer qu'il se fout de ma gueule. Je perds instantanément mon sourire, parler de ce jeu ne m'enchante pas, j'ai l'impression d'exister seulement à travers ce pari. Il hante toutes mes journées, j'aimerais le laisser de côté, seulement je suis trop joueur pour abandonner si prématurément et puis je ne veux pas passer pour un faible ou un tocard comme Louis!
Je hausse donc les épaules en lui répondant:
- Sa avance doucement. Le mec que je dois piéger est tellement ennuyant que j'ai envie de tout arrêter mais tu me connais, je n'aime pas perdre!
- Et tu comptes me le présenter quand? Parce que si j'ai bien compris c'est ta future petite copine.

Il rit à gorge déployée lorsqu'il termine sa phrase. Je lui présente mon majeur en le traitant d'enfoiré. Il continu de rire bruyamment en redémarrant. Je lui balance des insultes en rigolant légèrement. Il sait que je ne suis pas gay et que ce pari ne m'enchante pas alors il en profite pour me charrier.

Nous nous pointons devant la porte de la maison où se déroule la fête environ dix minutes plus tard. La demeure est déjà pleine à craquer, de nombreux jeunes ont prit possession de la pelouse l'entourant pour boire ou jouer à des jeux qui ont pour sujet principal l'alcool. Nous saluons toutes les personnes que nous connaissons puis nous entrons à l'intérieur en nous dirigeant directement vers le bar pour attraper deux gobelet remplient de bière bon marché.
Nous sommes très vite rejoint par Niall, Wesley et Scott qui sont déjà bien bourrés. Liam, Niall, Wesley et Scott constituent ma bande de pote, ils font tous partis de mon ancien lycée. Je passais le plus clair de mon temps avec eux, on étaient inséparables. Malheureusement mes conneries m'ont rattrapées et j'ai changé de lycée. Même si on arrive encore à réunir toute la bande pour être au complet, plus rien n'est comme avant, je ne les vois plus aussi souvent.

Nous enchaînons les verres, nous partons plusieurs fois sur la piste de danse pour nous défouler. Plusieurs filles viennent se frotter à moi et je ne les repousse pas, bien au contraire. L'une d'entre elle me conduit même à l'étage de la maison pour nous enfermer dans une chambre. Elle ne prend pas la peine d'allumer la lumière, elle me saute dessus tel une bête sauvage dès que la porte est véreouillée. Elle m'embrasse à pleine bouche en enroulant ses jambes autour de ma taille. Je pose mes mains sur ses fesses pour la soutenir tout en répondant à son baiser. Ses gestes se font pressant, elle me tire violemment les cheveux en gémissant lorsque je lui embrasse sauvagement le cou. Nous basculons rapidement sur le lit. Tout s'enchaîne très vite, nos habits quittent nos corps transpirant de désir, nos hormones s'affolent dans nos corps. Je la plaque fortement contre le matelas en tenant ses mains de part et d'autre de sa tête puis m'enfonce en elle sans la prévenir. Elle gémit, elle halète. Je ne connais même pas son prénom et pourtant je suis en train de la baiser.