Chapitre 9

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Louis POV:

Je revois mes trois bourreaux m'emmener dans cette ruelle sombre et insalubre. Je me débats, je cris mais personne ne viens à mon secours, personne ne m'entend. Mon dos rencontre violemment le mur fait de briques rouges vif, ce qui me fais pousser un profond gémissement. Ma respiration se bloque, je suffoque pendant quelques secondes. Mes trois tortionnaires font raisonnés leurs rires grave tout en se dégageant de mon frêle corps pour laisser la place à Harry. Ma vue est bloquée sur ses yeux aussi glacial que le couvercle en fer de la poubelle qui touche mon bras nu. Mon regard dérive ensuite sur son visage aux traits encore plus dur que d'habitude. Il est complètement fermé. Il serre les poings en me regardant intensément. Il s'approche de moi et m'assène un violent coup de poing dans le ventre avant même que je ne réagisse. Je m'éffondre alors instantanément au sol en sanglotant, je ne peux plus retenir mes larmes. Elles coulent le long de mon visage tel des torrents. Je ferme les yeux quelques secondes pour tenter de chasser la douleur et quand je le réouvrent, harry a disparut, seul les trois brutes sont encore postés devant moi. Ils s'avancent de nouveau vers moi pour m'encerler. J'essai de bouger, de crier mais je n'y parviens pas. Ma repiration s'affole, elle devient irrégulière, je panique. J'essai d'esquiver de toutes mes forces les coups mais je n'y arrive pas. Pour une raison qui m'ai inconnue je ne peux pas bouger un petit doigt, je suis contrains d'endurer tout leurs coups...
Une voix douce mais paniquée se fait entendre. Je ne parviens pas à comprendre se qu'elle dit mais je reconnais la voix de ma mère. Je regarde tout autour de moi mais je ne la vois pas. Mon corps est soudainement pris de spasmes puis tout devient très vite flou autour de moi. Tout cet horrible décor accompagner des brutes qui m'entoure s'éfface petit à petit...

Mes yeux s'ouvrent subitement en même temps que mon corps se redresse. Ma respiration est saccadée et mon visage ravagé par les larmes. Il me faut quelques secondes avant de réalisé que je suis dans mon salon, qu'il fait nuit et que je viens seulement de faire un affreux cauchemar...
J'avale difficilement ma salive, je tente de calmer ma respiration irréulière.
Une voix ce fait entendre à côté de moi, me faisant sursauter et lâcher un cri de surprise. J'inspecte rapidement la pièce des yeux puis pose mon regard sur ma mère qui se tient non loin du canapé dans lequel j'étais allongé il y a quelques instants, tout pantelant. Elle est figée dans la pièce sombre, les yeux envahit par l'inquiétude. Je vois bien qu'elle cherche silencieusement une explication dans sa tête, elle doit sûrement s'imaginer une multitude de scénario alors je répond à sa question silencieuse:
- J'ai fais un cauchemar...

Elle hoche faiblement la tête en retroussant ses lèvres pour former un triste sourire. Elle s'avance ensuite vers moi pour s'assoir à mes côtés et me prendre dans ses bras de façon à me bercer. Ma respiration se régule doucement, je me calme peu à peu grâce aux gestes affectueux qu'elle me procure.

Nous finissons par nous lever du canapé pour rejoindre la cuisine où nous nous installons autours de la table pour diner dans un calme apaisant et reposant qui contraste avec la rude journée que j'ai passé...

********

Mes yeux s'ouvrent bien avant que mon réveille ne sonne et que le soleil se lève. J'ai tellement peur de refaire cet horrible cauchemar que je m'empêche presque de dormir. Dès l'instant où je parviens à m'assoupir, je me réveille dans un sursaut.
Mes muscles sont encore endoloris, les bleus qui parsèment mon corps me font souffrir et mon visage ne ressemble plus à rien, il est complètement déformer par les hématomes et autres gonflements disgracieux. La douleur aurait put s'arrêter au physique mais il n'en ai rien, elle est aussi présente dans mon esprit et je ne saurais dire laquelle de ses deux douleurs est la plus insupportable...
Je ne veux pas retourner en cours, je ne veux pas que les étudiants me voient dans cet état, il serait un nouveau sujet de moquerie. Seulement en m'imaginant cette scène, mon cerveau s'affole, typiquement comme une crise d'angoisse.

Lost hope - PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant