Chapitre 10

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Harry's POV:

Mon esprit agacé et moi même sommes coincer dans ma voiture en plein coeur des embouteillages avec en prime Austin et ses petits toutous pour compagnie. L'idée de les ramener chez eux après les avoir découvert dans cette ruelle malpropre à se défoulés sur ma cible ne m'enchantait guère mais je ne pouvais pas leur refuser ce service, ce sont tout de même ma bande de potes et, bien qu'ils m'agacent au plus haut point, je dois leur montrer un minimum de sympathie.
Leurs rires couvrent le bruit de la radio et me font grincer des dents. Ma mauvaise humeur m'a suivie toute la journée et elle ne semble pas décidée à me quitter dans l'immédiat. Les trois acolytes se foutent ouvertement de la gueule de Louis, ou du moins ce qu'il en restait quand nous l'avons laisser pour mort à côté des nombreuses poubelles. Ils se remémorent leur altercation comme si ils venaient de vivre quelque chose d'extraordinaire. Ils refont les cris particulièrement aigüe que ce chétif poussait à chaque coups qu'il recevait, ce qui a le don de m'énerver d'avantage. Non pas parce qu'ils se moquent d'une personne plus faible qu'eux qui vient de se faire tabasser injustement, ça je n'en ai strictement rien à foutre mais bien parce qu'il est 18 heures et que j'aimerais avoir trente secondes de calme avant de rentrer chez moi et de devoir faire face à ma famille.

La circulation se fluidifie au moment où Austin me pose cette question qui crispent instentanément mes mains sur le volant en cuir:
- Alors, tu l'as commencé ton pari?

Je sais pertinemment qu'il a lu toutes les théories et approches que j'ai écris ce matin  sur ma feuille de cours. Je sais qu'il attend impatiemment que je commence ce stupide jeu. Il est tellement presser que je prenne pour un con Louis que ça me semble étrange. D'abord pourquoi l'a t-il choisi lui, comme si quelque chose le differencier des autres. J'ai beau chercher ce qu'il pourrait avoir de plus que les autres, je ne trouve pas. Il est tellement indifférent, ennuyant qu'il s'intègre parfaitement à la population tel un parfait mouton suivant la société.
Ma bouche s'ouvre pour formuler une question avant même que mon cerveau ne réagisse:
- Pourquoi t'es autant impatient que je commence ton jeu à la con?

Mon ton est agressif, j'ai quitter des yeux la routes quelques secondes pour les planter dans ceux d'Austin qui est assis côté passager et qui semble soudainement mal à l'aise. Il se dandine sur son siège comme si il avait subitement envie de pisser. Il détourne le regard pour contempler le paysage et répond en prenant un air faussement décontracté:
- Je suis seulement presser de voir la tête que va faire ce PD de Louis quand il va découvrir que tout ça n'est qu'un jeu, qu'il c'est fait avoir comme une merde.

Je lâche un petit rire sarcastique pour lui montrer que je me fou clairement de sa gueule et enchaîne:
- Donc ton kiff c'est de faire souffrir les faibles?

Plus aucuns bruits ne se fait entendre dans la voiture, même la radio c'est coupée. Tristan et Josh regardent la scène sans broncher, leurs dos enfoncer dans les dossiers des sièges arrières.
Je me gare devant la maison d'Austin au moment même où celui-ci prend la parole pour me répondre. Sa voix est tremblante, il essai de paraître cool et détendu mais il échoue lamentablement, il pue le stress à des kilomètres:
- Mec, depuis quand tu le défends? Et puis tu n'avais qu'a refuser le pari si tu ne voulais pas le faire.

Je coupe le contact de ma voiture, je reporte mes yeux sur lui et hausse un sourcil, il pense sérieusement que je défends ce mort-vivant?
Je réponds du tac au tac, toujours d'une voix méprisante:
- Je ne le défends pas, j'en ai rien à foutre de lui. Et puis pour information, je ne refuse jamais un défi.

Ma phrase est à peine acheuver que j'appuis sur le bouton de déverrouillage des portes pour leur faire comprendre que c'est le moment qu'ils se cassent. Ils semblent un minimum lucides puisque après qu'Austin m'est gratifier d'un "bien" marmoner entre ses dents serrer, mes trois semblants d'amis descendent de mon véhicule en me saluant. Je souffle longuement lorsque les portières se referment dans une succession de claquements. Je rallume le contact en faisant rugir le moteur encore chaud et m'engage à nouveau sur la chaussée pour regagner mon domicile alors que mon tableau de bord affiche 18 heures 30.

Lost hope - PAUSEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant