Harry's POV:
Je suis réveillé par un petit être qui me secoue l'épaule. Ma petite soeur, Cali, m'offre un grand sourire lorsque j'ouvre les yeux et s'empresse de me dire:
- Debout gros paresseux!Je lâche un petit rire à l'entente du surnom qu'elle adore employer le matin. Je lui ébouriffe les cheveux et elle râle en me frappant faiblement le torse de ses poings serrer. Je la stoppe en attrapant ses deux fins poignets d'une seule main et lui assène des chatouilles sur le ventre de ma main libre. Elle se tord alors instantanément dans tout les sens tel un asticot. Son rire aigüe raisonne fortement dans toute la chambre. Elle essaie de me demander d'arrêter mais elle ne parvient pas à former une phrase cohérente tant elle rit. J'aime entendre son rire dès mon réveille, il me rassure d'une certaine manière. Il me rappelle qu'au moins une personne dans cette foutu maison m'aime et apprécie passer du temps en ma compagnie.
J'arrête tout mouvement lorsque ma mère entre précipitamment dans ma chambre pour me hurler:
- Harry vas te préparer au lieu d'embêter ta soeur! Tu vas encore être en retard et je commence vraiment à en avoir marre!Je soupire longuement en roulant des yeux et en relâchant les poignets de Cali qui s'empresse de descendre du lit pour regagner sa chambre. Elle déteste quand ma mère cri. A vrai dire moi aussi je n'aime pas quand elle hausse la voix si tôt le matin, ou même plus tard dans la journée... J'aimerais ne serais-ce que pour un jour retrouver ma mère et partager un moment de complicité avec elle, comme nous avions l'habitude de le faire quand je rentrais de l'école élémentaire. J'aimerais retrouver cette personne toujours souriante et pleine de vie que j'ai connue avant qu'elle ne rencontre Marc. Même si je suis un homme et que je ne l'avouerais jamais à haute voix, ma mère me manque terriblement, à tel point que lorsque je repense à ses stupides souvenirs d'enfance, une boule se forme dans ma gorge et mon estomac se noue. Penser à ce genre de chose me rend faible et je me déteste de toujours me les remémorer.
Ma mère ressort de ma chambre en claquant la porte pour marquer son mécontentement, ce qui me sors de mes pensées. Je pars alors examiner mon armoire et en sors un jean noir ainsi qu'un tee-shirt blanc uni. Je file ensuite sous la douche avant que quelqu'un ne s'accapare la salle de bain pour une durée qui me paraîtra trop longue. Je n'en ressors qu'une fois prêts à partir. Je passe par la cuisine récupérer une brioche et saluer ma mère dans un rochonnement avant de sortir de la demeure pour regagner
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Je suis posté devant les grilles fermés de lycée depuis maintenant dix minutes. Le froid matinal me glace les os, je me maudits d'avoir accepter ce foutu pari. Si j'avais réfuser de prendre part à leur jeu débile je ne serais pas là trente minutes avant le début des cours afin de trouver dans quel trou à rat ma cible passe ses journées pour ainsi éviter de se mêler aux autres étudiants. Je le maudits aussi intérieurement de ne pas être un élève comme les autres, une personne qui arpente normalement les couloirs du lycée et qui parle de ses journées à n'importe qui.
Je ne sais pas encore comment je vais l'aborder ni même à quel endroit exactement. Il est tellement ennuyant que je ne sais pas quel sujet lancer pour engager une conversation. De toute façon trouillard comme il est, je suis certain que dès l'instant où je vais ouvrir la bouche il va s'écraser. Je ne serais pas surpris s'il se met à pleurer à mes pieds pour que je le laisser tranquille.Le grincement provoqué par l'ouverture des grilles me tire de mes pensées. J'ai à peine le temps d'examiner la foule que je le repère, déboulant à l'autre bout de la rue. Il rabat sa capuche sur sa tête tout en laissant ses écouteurs visser dans ses oreilles. Il doit sûrement s'en servir comme bouclier pour ne pas entendre toutes les moqueries qui lui sont destiner.
Il arrive devant devant l'entrée de l'établissement la tête baisser vers ses pieds, ce qui me facilite la tâche, je n'ai pas à me cacher pour le suivre. J'attends qu'il me dépasse pour lui emboiter le pas. Je reste assez éloigner de lui mais je l'observe. Ses mains sont fourrées dans les poches de son jean serré, sa capuche est toujours sur sa tête bien que nous soyons à présent entrés dans l'imposant bâtiment. Il marche rapidement, je dois rester concentrer pour ne pas le perdre de vue malgré les couloirs pratiquement déserts.
Il finit par tourné en plein milieu d'un long corridor et entre dans les toilettes des hommes. J'aurais du me douter que c'était ici sa cachette! C'est tellement clicher, le petit souffre douleur qui viens se réfugier dans les toilettes de l'école pour fuir ses persécuteurs!
J'attends quelques instants devant la porte, je ne veux pas entrer directement après lui, il verrait que je l'ai suivi et se méfierait.
Je compte alors jusqu'à vingt dans ma tête puis pousse violemment la porte pour qu'elle s'abatte sur le mur dans un gros fracas, histoire de marquer mon entrée. Je pose immédiatement mes yeux sur lui quand j'entre dans la pièce. Je le vois se raidir instantanément. Il jète un coup d'oeil paniquer par dessus mon épaule et je devine que ce réflexe est pour s'assurer que je suis seul. Ses doigts sont crisper sur le livre qu'il sert contre sa poitrine. Je rie intérieurement en voyant son air effrayer.
Je décide de jouer la carte de l'indifférence. Lui sauter dessus pour engager une conversation alors que je ne le connais pas aurait été vraiment bizarre et gênant, pour lui comme pour moi. Je vais donc me laver les mains sans lui prêter attention. Je sens son regard sur moi, il n'ose plus bouger, c'est à peine s'il respire. J'aime savoir la sensation de peur que je dégage envers lui.
Je suis obliger de lui faire remarquer que je sais qu'il est terrifier à l'idée de se retrouver seul, enfermer dans cette petite pièce avec moi, un inconnu. Je ressens cet étrange besoin de le rabaisser plus qu'il ne le fait déjà lui même. Alors, tout en essuyant mes mains je lui dit, d'un ton presque moqueur:
- Tu peux te détendre, je ne vais rien de faire.
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Lost hope - PAUSE
Fanfiction"Je te mets au défi de séduire Louis, le PD! Tu dois faire en sorte qu'il tombe amoureux de toi avant la fin de l'année" Je tiens à préciser que c'est une fiction Larry et qu'il risque d'y avoir des scènes et/ou langage choquant et du lemon donc je...