WARNING (tome 2) : Dangerous Game

*VINGT ET UNIEME CHAPITRE*

Avant que vous lisez le chapitre je tiens à m'excuser une fois encore pour l'attente et j'espère réellement que le chapitre va vous plaire. 

Merci à tous d'être là ♥ 

PDV CHELSEA 

Dès que je me réveilla de mon sommeil comateux, je me rendis compte qu'au final le soleil était à peine en train de se lever. C'est une blague ? N'allez pas me dire que je n'ai presque pas dormi. Il me faut au moins tout le week-end pour rattraper le sommeil, et calmer les pensées qui me donnent des vertiges. J'espère vraiment que j'ai dormi bien plus longtemps que je le pense sinon je crois que je ne vais pas m'en remettre. 

Avant de descendre en bas, j'alla à la salle de bains afin de me réveiller avec de l'eau froide. Ouch ! Le reflet du réveil fait mal aux yeux ce matin. Mes cheveux sont... eh bien je ne sais même pas comment les décrire tellement ils sont emmêles et sales. Je ne vous dis pas ce qu'à fait mon mascara. Catastrophe. J'ouvris le robinet sur l'eau froide et mis mes mains en coupe dessous le jet d'eau. Je baissa mon visage en fermant les yeux pour que ce soit plus pratique pour y mettre l'eau dessus. J'eus le sentiment de me prendre une claque bien forte mais d'un côté cette claque me fit du bien. Une claque qui fait du bien ça n'arrive surement jamais sauf que celle-ci fait réellement du bien. Je tenta de me rendre un peu plus propre en attachant mes cheveux dans un chignon qui tomba comme une vieille patate sur ma tête. Dire que je comptais faire un défilé de mode aujourd'hui c'est raté. 

Ma grand-mère me regarda avec de grands yeux à mon arrivée dans la cuisine. Elle était en train de ranger les courses dans les places attribués. C'est pas vrai. 

   - On est pas samedi hein ? lui demandais-je, m'approchant d'elle pour lui dire bonjour. Dis-moi que aujourd'hui nous ne sommes pas samedi 

   - Si, et il est sept heures trente du matin Chelsea. Qu'est-ce que tu fais debout ? 

Très bonne question mamie, c'est justement celle que je me pose maintenant. Être debout un samedi matin à sept heures trente du matin c'est une pure caméra caché. Mais oui bien sur c'est ça ! Une caméra caché ! 

   - Tu veux de l'aide ? lui proposais-je vu que je n'ai pas grand chose d'autre à faire 

Elle accepta, un peu sceptique quand même. Elle n'arrêta pas de me regarder dès que j'ouvris un placard, ou le frigo pour y ranger ce que j'avais pris du sac. Je tenta de ne pas y faire attention jusqu'à que le sac soit vide et que ses yeux me brûlèrent l'esprit. 

   - Qu'est-ce qui a ? finis-je par demander 

   - Tu as l'air... différente, répondit m grand-mère dans un souffle. J'ai l'impression qu'il s'est passé quelque chose hier soir... Il s'est passé quelque chose ? 

 Ummmmm.... voyons voir ce qu'il s'est passé hier soir.. Je suis allée à une fête croyant bien faire pour ma vie sociale puis sans comprendre une traite chose des événements il s'avère que Justin y était aussi avec Ricardo. Oh et n'oublions pas que dans les parages il y avait aussi Sabrina et Julien. D'ailleurs en pensant à elle.. où est-ce qu'elle est passée après que j'eusse quitté la chambre pour aller rejoindre Justin ? Et Julien où est-ce qu'il est parti lui aussi ? 

   - Non pas grand chose, lui dis-je avec un faux sourire que j'espérais faire assez vrai pour qu'elle avale ce mensonge pur et dur. C'était une cool soirée c'est tout 

   - Donc tout va bien ? 

   - Oui oui tout. Hum...  Est-ce que je peux prendre les céréales s'il te plait ? 

Je lui fis signe de se pousser un peu pour que je puisse ouvrir le placard qu'elle me bloquée pour prendre les céréales. Elle réagit après deux ou trois minutes de silence puis m'embrassa sur les cheveux en riant pendant que je versais les céréales dans le bol. 

   - Je suis contente que tu ailles bien, me dit-elle en sortant de la cuisine 

C'est vrai ça. Je vais bien. 

                                                                                            **** 

Après avoir déjeuner dans la cuisine le temps que ma grand-mère était en train de passer la serpillière dans le salon, je mis mon bol vide dans l'évier et partis vers le salon où je fis attention à ne pas marcher dans les zones non-sèches afin de m'affaler sur le canapé. Je pris possession de la télécommande et mis un dessin-animé pour passer le temps. Les meilleurs dessins animés passent toujours tôt le matin, et pour une fois que je peux les regarder je ne vais pas m'en priver. 

Le programme qui passa à la télé ne me dit vraiment rien mais je laissa quand même. Je ne savais pas que Cendrillon avait eu une fille avec le Prince Charmant. Comme quoi on apprend des choses chaque jours. La petite de Cendrillon, reçu de sa chambre un appel par le téléphone posé sur la petite table. 

MON PORTABLE OH MON DIEU !!! 

Rien qu'à cette pensée, je quitta la télé et le moelleux canapé et me rua à l'étage en courant dans les escaliers à une allure folle. Je vous jure que je n'ai jamais autant couru de ma vie. Arrivée en haut j'entendis ma grand-mère me criait dessus pour avoir couru et laisser des traces de pas sur le sol du salon. 

Je retourna dans ma chambre pour mettre en l'air mon lit croyant qu'il y serait, non rien. Je mis tous les cahiers et papiers de mon bureau par terre pensant là aussi le trouver or il n'y avait aucune traces. Où est-ce que j'ai bien pu le met... quelle conne. 

Je glissa la main dans la poche de mon pantalon en me demandant bien ce que la vie allait faire de moi. Mon portable sortit avec ma main. Bon au moins la bonne nouvelle est que je ne l'ai pas perdu, la mauvaise est que je vais devoir ranger ce que j'ai mis en l'air pour le retrouver. 

J'appuya sur le bouton de verrouillage pour que mon écran s'allume mais il afficha seulement l'icone d'une batterie en rouge. Ah oui bien sur ça m'aurait étonné qu'il soit encore plein de batterie après avoir passé tout ce temps allumé. Héhé malin. 

Ma rapidité pour le brancher arriva à m'étonner moi-même. L'écran s'alluma et je pu enfin entrer mon code pour y accéder. Il n'arrêta pas de vibrer pour m'avertir des messages et de certains appels que j'avais reçu. Pour le moment j'ignora les notifications et me dirigea directement vers mon répertoire.

Je dois savoir si tout... si il... si ça n'a pas été un rêve que j'ai inventée comme me dit ma grand-mère et mon psychologue. Je dois savoir. 

Mon pouce trembla en appuyant sur son numéro mais mon courage, lui n'était certainement pas en train de trembler. Au contraire il me poussa à garder le téléphone contre l'oreille pendant les "bips". 

Mon cœur arrêta de battre et mes yeux commencèrent à faire couler des larmes sur mes joues. 

   - C'est probablement pas sain de garder le numéro d'une personne morte tu sais, parla-t-il en riant nerveusement 

Entendre à nouveau sa voix dans mon téléphone me fit presque faire une crise cardiaque. Non je ne dois pas faire ça. J'ai la réponse que je voulais alors il n'est certainement pas le moment de tout abandonner. 

   - J'.. J'imagine, arrivais-je à articuler avant de me mettre à rire et pleurer en même temps 

La seule réponse que j'arriva à entendre fut son rire. Un rire nerveux mignon.