*VINGT DEUXIÈME CHAPITRE*

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PDV CHELSEA

Tout le temps que je passa au téléphone avec Justin me donna l'impression que j'étais en plein milieu des nuages. Peut-être bien que je le suis.

Ma grand-mère qui m'entendit parler dans ma chambre vint frapper à ma porte que j'avais malencontreusement laisser entre-ouverte donc elle rentra et me regarda.

- Qui c'est ? voulu-t-elle savoir, curieuse de comprendre pourquoi j'étais aussi folle de joie

Je baissa le téléphone de mon oreille et couvra le micro de ma paume. J'étais prête à lui dire que c'était Justin mais le souvenir de ce qu'elle m'avait dit surgit à nouveau dans ma tête et je compris à cet instant que ce n'était pas l'une des meilleures idées que je lui dise la vérité. Je hais lui mentir, or là c'est un cas majeur. Si je dois mentir pour ne pas qu'elle m'envoie à nouveau à l'hôpital ou voir ce connard de psy alors ça en vaut la peine.

La seule réponse qui sortit de ma bouche me donna envie de me frapper successivement au visage.

- Gregory

- Oh ce jeune garçon dont tu m'as une fois parlé ? me rappela-t-elle et j'espéra de tout mon cœur que Justin ne pouvait pas entendre. Celui que tu trouves mignon ?

- Euh.. oui.. lui, dis-je sentant le trou en dessous de mes pieds s'ouvrir encore plus

- D'accord, souria-t-elle

Elle quitta enfin ma chambre et cette fois je n'oublia pas de fermer la porte derrière elle. Je pris une grande bouffée d'air lorsque je remis mon téléphone à mon oreille.

Je n'entendis plus sa voix. Ni son rire. Seulement des "bips" comme j'avais eu lors du début de l'appel. Ma main amena mon portable à mes yeux et sur l'écran je vis fin de l'appel .

Superbe.

PDV JUSTIN

Mon rythme cardiaque était en pleine chute libre. Rien n'arriva à me calmer, même le fait d'avoir pris ma douche n'avait pas réussi à apaiser ma respiration qui se faisait de plus en plus violente. En quittant la salle de bains je claqua la porte avec dans ma main mon portable et mes habits sales.

Je balança mes habits à travers l'espace de ma chambre et hésita aussi à balancer mon téléphone. Je ne peux pas le casser. Pas si je veux encore lui parler, à moins qu'elle ne veuille pas me parler à moi mais à Grégory le garçon qu'elle trouve mignon d'après sa grand-mère.

Justement l'objet électronique encore dans ma main sonna. Chelsea.

- Si tu veux parler à ton cher Grégory c'est pas ce numéro désolé Chels, crachais-je en ayant à peine appuyé sur le touche verte

Je voulu raccrocher sans entendre sa réponse mais je n'en eu pas le courage.

- T'as entendu, murmura-t-elle. Je... C'est pas à Grégory que je veux parler

- Ça devait rester un secret c'est ça ? Grégory c'est bien ce bâtard de la fête hein ?

- Oui c'est lui mais c'est un gentil garçon. Il est sympa

Furieux, et hors de moi je me mis à lui rire au nez pour ce qu'elle venait de dire. Elle le défend comme si je devais être d'accord avec elle.

- Si tu le trouves si mignon que ça vas le retrouver, je suis sur qu'il sera très content de pouvoir te baiser

- C'est dégueulasse, lâcha Chelsea

- Ce qui est dégueulasse c'est que tu es dit que tu parler à ce connard que tu trouves beau, rétorquais-je énervé comme une pile. Tu aurais pu dire pleins d'autres noms alors pourquoi lui ?

- J'ai pas en_

- Pourquoi lui ? répétais-je déterminé à obtenir ma réponse même si au fond je sentis que la réponse allait m'achever

Le souffle de Chelsea se fit entendre dans le micro de mon portable.

- C'est sorti... tout seul, avoua-t-elle

- Ouais allez, déclarais-je encore plus énervé qu'avant

Je raccrocha à l'appel et jeta mon portable sur mon lit. Il rebondit sur le matelas pour finir sur le bord de la couverture, il ne tomba pas et je le laissa à sa place.

Ma colère était si grande que je n'arriva pas à retenir l'excès de colère qui m'envahit et cela fini par de la casse, littéralement. Mon regard regarda la table à chevet que je venais de flanquer par terre avec la lampe de chevet qui était maintenant inexistante. Seul l'ampoule et l'abat-jour était restant. Le pied, lui était en morceaux. Heureusement que j'ai pris des cours pour gérer ma colère pendant plusieurs mois.

Sans trop savoir comment me calmé, je m'assis contre mon lit et reprit mon portable. Je le déverrouilla et alla dans mon journal d'appel. Chelsea était la dernière personne à qui j'avais parlée, et qui me fait monter dans des montagnes russes à chaque fois. Mon coeur avait envie de la rappeler pour s'excuser sauf que mon cerveau n'était pas du même avis. Peut être que c'est à elle de fixer ce qu'elle a fait pour une fois, au lieu de toujours attendre que ce soit moi qui répare toutes les cassés. J'en ai marre d'être toujours celui qui rattrape tout.

La porte principale s'ouvrit et j'entendis des pas venir vers ma chambre. Ils ne rentrèrent pas mais restèrent devant, immobiles. Ricardo doit examiner ce que j'ai fait dans la cuisine. En plus je suis sur que j'ai oublié d'enlever l'essuie tout du sol, ce qui fait qu'il va vite comprendre que j'ai fait quelque chose.
Mes pieds pousserent mon corps à se mettre droit et debout afin de m'avancer vers la porte, où je pouvais voir l'ombre de la personne immobile devant. Ma main s'enroula autour de la poignée qui s'abaissa et enclencha l'ouverture de la porte. Soit Ricardo s'est fait mettre des extensions, soit ce n'est pas lui.

- Uhm-uhm, je me racla la gorge derrière le dos de la.. Fille immobile

La brune aux cheveux tressés tourna sur ses pieds. Non non non non dites moi que ce n'est pas possible ! Je ne demande pas la Lune juste une journée, ou une semaine ce serait le pied, normal. Sans surprises comme... Celle qui est en face de moi.

- Explique moi directement ce que tu fous chez Ricardo avant que je t'étrangle de mes propres mains, la menaçait-je sans mâcher mes mots, ni cacher la rage dans ma voix






WARNING (tome 2) : Dangerous GameOù les histoires vivent. Découvrez maintenant