WARNING (tome 2) : Dangerous Game

*VINGT TROISIÈME CHAPITRE*

PDV JUSTIN

Elle s'était assise sur le canapé sagement après que je lui eusse demandé, ordonner plutôt en attendant que son "copain" comme elle l'appelle arrive ici et s'explique avec elle. Je suis sûre que toute ma vie est une caméra caché et que tous les spectateurs doivent bien rire en me voyant devenir fou allié et prêt à tout casser sur mon chemin. Mes yeux n'arrêtèrent pas de regarder celle qui était assise sur le canapé. Elle ne disait rien, ne bougeait rien. Si ça se trouve elle n'est pas réelle et c'est... Non mais qu'est ce que je chie là ? Pourquoi est-ce que je penserais à ELLE. C'est forcément une personne réelle que je vois là, et non une illusion que m'envoie mon esprit détraqué.

Pour la deuxième fois, la porte d'entrée s'ouvrit sur la personne que j'attendais avec impatience. Cette personne posa les clés de la voiture sur la petite commode sans un regard vers moi. Quand la personne s'approcha, on se dévisagea longuement avant que l'un de nous deux prennent la parole.

   - Il est temps de t'expliquer j'imagine, déclara Ricardo, les mains dans les poches sans vraiment trop me regarder dans les yeux. Ass_

   - J'ai pas besoin de m'asseoir merci, lui coupais-je la parole énervé.

Il leva très vite les yeux sur moi puis poussa un soupir tel un buffle, à croire qu'il a couru un marathon de vingt kilomètres sur un pied (PS : ce n'est pas une insultes aux personnes qui n'ont qu'un pied pied). Ses mains s'enlevèrent de ses poches pour se taper l'une à l'autre doucement et se frottaient. 

   - Je.. umm... J'osé pas te le dire, m'avoua mon ami en, je le remarquant, se mordant l'intérieur de la joue après avoir parlé. Vraiment pas 

   - Attends attends attends, lui fis-je pour prendre une pause dans toute cette histoire improbable. Tu.. Tu veux dire que ce qu'elle m'a dit est vrai ? Que vous êtes tous les deux en couple ? 

 Son hochement de tête me confirma ce qu'elle m'avait dit et que je m'étais refusé à croire. Jusqu'à maintenant. A la voir elle assise sur le canapé, totalement immobile et lui debout devant moi immobile aussi mon cerveau comprit que tout ça n'était pas une blague. Il n'a jamais su ne pas rire lors du déroulement d'une blague, surtout si elle est bonne, et là je peux le jurer sur Dieu qu'il n'a pas envie de rire. De plus je ne vois pas pourquoi Ricardo aurait fait appel à cette.... p*** de Sabrina pour me faire une blague. 

Je me recula sans quitter mon ami des yeux et essaya de trouver les mots mais rien n'arriva dans ma tête à part ce que je voulais lui faire à lui, et à elle. Putain qu'est-ce que j'ai envie de les frapper tous les deux. Je pourrais en prendre un pour taper sur l'autre jusqu'au sang, ou la mort tout depend de mon niveau de colère. 

   - Depuis quand ? demandais-je sans vraiment m'adresser à une des deux personnes en particulier 

Je les vis se regardaient tous les deux discrètement. Ce fût Sabrina qui posa son regard sur moi et commença à ouvrir la bouche pour probablement me répondre, je l'arrêta net. 

   - Non toi ta gueule 

Ses lèvres qui étaient encore sous le mouvement de parler, se refermèrent dans un léger tremblement tout en abaissant à nouveau le regard sur ses mains posés sur ses genoux. Je regarda Ricardo qui me regardait tel un chien prêt à pleurer, ou à se battre. Dans l'état où je suis, je prendrais bien l'option deux. Histoire de bien déballer ma colère qui n'attend que ça. 

   - Presque... trois mois, dit Ricardo. Peu après que tu te sois fait arrêté, j'ai du mettre toutes les filles dans une meilleure situation dont Sabrina et c'est là que on a appris à mieux se connaître.