WARNING (tome 2) : Dangerous Game

*VINGT SIXIÈME CHAPITRE*

PDV JUSTIN 

Après avoir bien fait l'amour à Chelsea et avoir fait un léger incident, j'avais recommandé à Chelsea d'aller se doucher maintenant pour disons... éviter qu'un incident d'un tout autre genre se produise. Elle m'avait écouté et y été allée, voilà pourquoi je suis seule dans sa chambre où je passe la plupart de mon temps à regarder les photos qu'elle a sur son bureau. Toutes ne sont pas dans des cadres comme celle de son père et elle quand elle devait être encore au collège, elle n'a pas tellement changé si on regarde bien. Son sourire est toujours aussi magnifique, et ses yeux pétillants. Ils ne sont plus comme je les avais vu au magasin de décoration, là il n'y avait rien. Le vide. Je reposa le cadre à sa place en ayant un petit sourire sur le visage en imaginant ce que ça fait d'avoir eu un père qui nous aime. A vrai dire, d'avoir toute une famille qui nous aime. 

Arrête avec tes pensées morbides Justin. 

Mes yeux regardèrent partout sur son bureau pour essayer de voir si elle n'aurait pas une photo de famille. Peut-être qu'elle les as brûlés, ou qu'elle n'en a simplement pas. Je ne sais pas. 

   - Qu'est-ce que tu fais ? 

La voix de Chelsea me fit avoir un sursaut alors que j'étais en train de remettre ses copies de lycée comme je les avaient trouvés. Ma curiosité à pris le dessus et m'a forcé à chercher plus profondément sauf que je n'ai rien trouvé de bien intéressant à part ses dissertations notés. 

   - Rien du tout, annonçais-je, m'appuyant sur le bureau pour la regarder elle 

Elle avait changé ses habits et avait mis un jean noir avec une sacré grosse déchirure sur le genou droit. Soit elle a voulu faire comme toutes les autres filles qui ont des jeans troués aux genoux à la façon rock ou il y a eu autre chose. Si c'est autre chose j'aimerais le savoir. 

   - C'est... C'est fait exprès ? lui demandais-je indiquant de l'index son pantalon 

Malgré que ce soit son pantalon et qu'elle devait savoir qu'il y avait un gros trou, elle baissa le regard puis rigola. 

   - On a expérimenté un truc en étude et ça a... fini comme ça 

Le "on" qu'elle avait prononcé me chatouilla les oreilles, et me poussa à devenir de plus en plus curieux. 

   - On ? répétais-je 

   - Alena, moi et... et un ami, me dit-elle en évitant de trop croiser mon regard sur le coup. C'est pas important au pire si ? 

Elle s'approcha de moi et entoura mon cou avec ses bras sauf que je ne me sentais plus d'humeur à l'embrasser, et Dieu seul sait combien de fois j'ai rêvé de tous ces moments avec elle. Non je me sentais plutôt d'humeur à lui faire cracher le prénom Gregory de sa bouche. 

   - Et cet ami c'est quoi son prénom ? insistais-je avec un faux sourire et un regard perçant 

Je lui tins le menton avec mes doigts pour ne pas qu'elle puisse regarder ailleurs que dans mes yeux lorsqu'elle allait me dire la réponse que j'attendais d'entendre. 

   - J'écoute, continuais-je pour bien lui faire comprendre que je n'allais pas abandonner avant d'avoir entendu sa voix 

Chelsea, comme à son habitude, essaya de me faire m'embrouiller en me sortant plusieurs trucs philosophiques que j'admets n'avoir pas compris mais là n'est pas le point ! Elle n'y arriva pas. Tant que je n'ai pas entendu le prénom Gregory, je sais que ce qu'elle m'a dit n'est pas la réponse à ma question. 

   - En quoi ça t'intéresse de savoir son prénom ? fini par me sortir Chelsea, elle aussi ayant l'intention de ne pas dire la réelle réponse. 

   - J'ai envie de savoir tout simplement 

   - A quoi ça va servir que je te le dise vu que tu as compris qui c'était ? 

   - J'ai compris que c'était qui ? lui demandais-je, essayant de l'embrouiller à son tour 

   - Qui est cet ami. Tu l'as compris, me répondit-elle. Je le sais 

   - Alors là je ne vois pas de quoi tu parles. J'ai pas du tout compris que cet ami était Grégory 

Sa bouche s'entrouvrit pour laisser passer des paroles mais au dernier moment se referma et elle fit une moue. 

   - Je t'ai déjà dit que_ 

   - Je sais je sais, lui dis-je la coupant dans sa phrase 

Je déposa un baiser sur son front avec dans le cerveau l'idée qu'elle puisse avoir des sentiments pour lui et qu'elle décide de partir avec lui au lieu de rester avec moi car sa vie ne serait certainement pas la même avec lui. Sans mentir, je ne sais pas si je pourrais lui en vouloir si elle fait ça. Peut-être bien que j'aurais envie de tout casser sur l'instant mais après réflexion je me serais assagi et dit que c'est pour son bien. Tout ce que je veux c'est son bonheur, et si moi je ne peux pas le lui donner alors un autre garçon peut. 

   - Je ne vais pas me mettre en couple avec lui Justin, me dit-elle comme si elle avait lu les pensées que j'avais eu. Il est trop.. trop... simplet ! 

   - Tu le trouves mignon, lui rappelais-je 

   - Oh mon dieu mais tu es au courant que trouver quelqu'un mignon ne veut pas dire qu'on l'aime ? fit-elle presque désespérée. Regarde, si je devais être amoureuse de toutes les filles que je trouvent mignonnes alors je serais lesbienne à cette heure là 

Okay merci Chelsea de la vision que tu viens de me foutre dans la tête. N'empêche c'est vrai ça... J'aimerais bien voir ce que ça ferait qu'elle soit lesbienne. Ca peut être excitant. 

   - Ca me déplairait pas, lui avouais-je avec mon sourire en coin 

   - Je peux pas le devenir, rigola-t-elle, me mettant une petite baffe gentille 

   - Parce que t'aimes trop ma bite ? proposais-je 

Elle eut un sourire jusqu'aux oreilles, et le fou rire d'une petite fille se faisant soulever dans les airs par les bras de son père. Je me reçus tout de même un coup bien trop doux pour qu'il me fasse mal, or je fis comme si et mis ma main là où elle avait tapé avec un air triste. Mon numéro marcha pour qu'elle mette ses lèvres sur mes lèvres. Je la tint plus près de moi pour ne pas qu'elle s'échappe quand je rendis notre baiser un peu plus.. chaud. 

De l'oreille je capta un bruit de porte provenant d'en bas mais ne m'en soucia pas tellement sur le moment en sentant que si je coupais le baiser, ça allait enlever ses mains de dessous mon t-shirt. Son toucher me rendit encore plus dur que je ne l'étais déjà. La tension n'est toujours pas parti et elle doit surement le sentir. 

   - Chelsea ? 

On arrêta tous les deux en même temps le baiser à l'entente du toquement à sa porte.