Le défi d'Angelos Casteli (Saga Casteli Tome 2 )

Départ

Les mains moites, Jane voulait sortir de table au plus vite.
- je vais monter, j'ai...
- vous n'avez pas fini votre repas, ne vous privé pas pour moi de toute façon, j'ai un coup de fil à passer interrompit Angelo en s'éloignant d'elle.
- je suppose que ce coup de fil et destiné à votre frère ?
Les yeux plissés, Angelo répondit
- vous êtes très perspicace.
Lui tournant le dos, les pas de l'homme s'en aller en la laissant seule.
Encore chamboulé par ses paroles et la sensualité dans sa voix quand il les avait prononcés, Jane se mordit la lèvre en constatant qu'il n'était pas seulement autoritaire et froid, il était également très dangereux et dégager une assurance telle que Jane avait perdu tous ses mots.
Enfermé ici dans une durée indéterminée, Jane ne se sentait pas du tout prête pour ça, dévorant son plat presque à s'en étouffer, elle surveillait du coin de l'œil si Angelo était là ou pas, la nourriture presque coincée dans son œsophage, Jane pris une gorgée de vin en toussotant avant de courir dans sa chambre la bouche encore pleine.
La porte verrouillée, Jane nue cherchait sa chemise de nuit partout avant d'entendre des coups secs à la porte.
- c'est mal poli de partir sans un mot gronda Angelo.
Cachant son corps nu, Jane malgré la porte fermée cherchait de quoi se cacher.
- Jane ouvrez, ou c'est moi qui m'en charge
- non ! S'écria Jane précipitamment surtout pas !
Farfouillant dans son sac le cœur sur le point de lâcher, Jane écoutait tambouriner à la porte, plus fort en enfilant presque maladroitement sa nuisette couvrant le reste de son corps avec un gilet, Jane ouvra la porte en découvrant Angelo les yeux plissés.
- que faisiez-vous ?
- r.. Rien du tout
Sur le seuil de la porte, il l'a considéré d'un air suspicieux avant d'avancer en la faisant reculer dans la chambre.
- pourquoi vous enfermez alors ?
- pour avoir un peu d'intimités, ce qui n'est pas le cas.
Fixant le jeune femme sourire aux lèvres, Jane le voyait s'attarder sur sa poitrine avant de la cacher à l'aide de ses bras, comme un dangereux prédateur, il s'avançait avant de se prononcer.
- Jane, nulle l'envie de passer pour un homme qui abuse d'une situation embarrassante, mais votre nuisette et coincé dans votre....
Pointant un doigt vers sa jambe nue Jane baissa les yeux avant de dégager la voile de sa culotte en poussant un son de surprise, embarrassée, elle releva les yeux vers lui.

- je vous souhaite un agréable nuit Jane déclara-t-il d'une voix rauque en se retirant.
Renfermant la porte en marchant d'un pas rapide, Angelo, les muscles tendus, se précipita dans sa chambre en se déshabillant, l'eau froide ruisselante sur sa peau dure couler à flot alors que la vision de Jane ne le quitter pas, il ne la désiré pas il la voulait plus que tout, passant une main dans ses cheveux, Angelo poussa un juron car il n'avait pas besoin de voir sa jambe nue pour perdre la raison seul son visage suffisait.
Les yeux fermés, déterminé, il savait qu'il fallait régler une chose avant de se concentrer uniquement sur Jane.
Regardant l'heure tardive tout en préparant son départ, Angelo se dirigeait vers la chambre de la jeune femme en espérant qu'elle ne soit pas endormie, cognant à la porte brutalement, il attendait une réponse nerveux avant de voir la jeune femme derrière la porte entre ouverte.
Les cheveux détachés jusqu'au bassin Angelo, la mâchoire contractée regardait Jane sur point de succomber à ses désirs avant de se reprendre.
- désolé de vous déranger Jane, mais je dois partir.
- mais...
- un hélicoptère passe me prendre dans moins de dix minutes.
Ouvrant la porte en grand, Angelo pouvait voir sur son visage de la détresse.
- alors ramenez moi implora-t-elle
- arrêtez Jane, vous savez que la réponse et non. S'emporta Angelo mécontent qu'elle veuille partir.
- si l'idée d'être seule vous inquiète, n'ayez aucune crainte quelqu'un serra là pour vous surveiller.
- je suis grande je p...
- au vu des récents événements, j'en doute d'abord la fuite, l'hôtel insalubre la balade risquée près des vagues sur point de vous emporter, je regrette Jane, mais vous n'êtes pas en mesure d'émettre la moindre protestation coupa Angelo fermement.
Comme une enfant, les yeux baissés, Angelo pouvait voir la tristesse sur son visage doux.
- je reviens très vite Jura ce dernier en prenant sa main pour y déposer un furtif baiser.
D'un pas vif, il s'éloignait d'elle en écoutant la porte se renfermer, s'enfonçant dans la pénombre, Angelo un pincement au cœur de la laisser monta dans l'hélicoptère avec la ferme intention de faire tomber les masques.