Le défi d'Angelos Casteli (Saga Casteli Tome 2 )

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Marchant dans la chambre d'hôtel à grandes enjambées, Angelo, malgré la vue agréable de los Angeles n'en avait que faire.
- Angelo ! Que fais-tu ici ? Fit Aurora surprise
Se retournant lentement, le regard dur Angelo leva le menton face à la jeune femme.
- je suis venu pour te dire qu'il n'y aura pas de mariage lança Angelo en profitant de la mine déconfite de la femme.
- je te demande pardon ?
- tu as très bien entendu, tout ça n'était qu'une mascarade, un piège et tu en étais la pièce maîtresse expliqua Angelo durement.
Alors qu'elle semblait réfléchir Angelo poursuivit
- comme Jane a était la tienne il y a dix ans.
- quoi ?
- le vol, tu crois que je ne le sais pas depuis tout ce temps ?
- mais de quoi tu parles enfin Angelo ? Demanda Aurora d'un rire nerveux.
- ne joue pas à ça avec moi, tu sais très bien de quoi je parle, il n'y a jamais eu de vol ? Jane n'a jamais rien volé menteuse que tu es ! Aboya Angelo.
Le visage dépité, elle essaya de faire bonne figure, mais elle se trahissait malgré tout.
- pourquoi ? Hurla Angelo.
- tu n'avais de cesse de la regarder cracha Aurora
Fronçant des sourcils ,Angelo attendait la suite.
- à chaque fois, tu n'avais d'yeux que pour elle dès qu'elle se trouver dans la même pièce, si innocente, si serviable continua-t-elle hautaine
Angelo le regard noir sans un mot, écouté ses confessions les poings serrés en réalisant peu à peu que tout était vrai.
- tu disais crouler sous le travail, mais tu prenais tout de même le temps de te lever de ton bureau pour l'admirer dehors riant avant son père.
Se retournant face à lui alors qu'il n'avait pas changé l'expression de son visage, elle leva les mains en l'air avant de les laisser retomber sur ses hanches.
- alors quand j'ai vu son visage éploré quand tu as froidement renvoyé son père, je ne pouvais pas être plus heureuse. Finit-elle par dire avant qu'il ne fonce droit sur elle en agrippant son bras violemment.
- ma pauvre ! Je ne te savais pas si désespérer à ce point siffla Angelo.
- mais laisse-moi tu dire mon secret poursuivit-il en collant sa tête près de lui en lui arrachant un cri de douleur.

- tu as raison, je la regardais à chaque fois que j'en avais la chance et quand je l'ai revu si belle que jamais ! Siffla Angelo, j'ai continué à la regarder et c'est elle.... Qui va devenir ma femme acheva l'homme en relâchant sa tête brutalement.
Marchant lentement vers la porte en savourant sa revanche, Angelo reprit.
- je te demanderai de récupérer les affaires que tu as laissé chez mon frère, en invitant ton amie à faire de même, parce que si tu crois que Drake porte le moindre intérêt pour ton amie, elle aussi folle que toi.
Posant sa main prêt à actionner la poignée, Angelo rajouta
- je plains le type qui sera assez stupide pour tomber dans tes filets.
Le soleil levé, Angelo regardait le paysage défilé dans la voiture et repensait aux paroles d'Aurora, car tout était vrai, mais au début, il devait admettre s'être voilé la face pendant un moment, serrant les poings, Angelo impatient de la retrouver se demandait si la jeune femme était réveillée ou ce qu'elle pouvait bien faire en espérant qu'elle ne fasse pas une bêtise qu'elle pourrait regretter.
Croisant les bras sur sa poitrine, Jane observait du coin de l'œil l'homme qui la surveiller mal à l'aise à chacun de ses déplacements comme une enfant, il se postait près d'elle prêt à bondir à la moindre faille, nerveuse, elle continuait sa visite des lieux en descendant des marches en pierre alors que les vagues faisaient au loin leur chemin contre le sable.
Ouvrant la porte curieuse, Jane surprise en voyant ce que comporter la pièce poussa un souffle d'admiration, loin de s'attendre à découvrir un atelier de poterie, presque laissé à l'abandon Jane touchait les œuvres du bout des doigts sur les grandes étagères en baissant les yeux sur les feuilles séchées par terre, comme si personne n'avait cherché à les enlever.
Attiré par les mottes d'argile presque inutilisable, Jane désireuse de tenter de la faire revivre, releva ses cheveux pour les mettre derrière son dos avant de relever sa robe, assise sur le tabouret, elle posa la motte d'argile sur le plateau rotatif, tournant la tête en cherchant l'homme qui l'a surveillé sans le voir, Jane reporta son attention sur la terre poreuse.
- bien murmura la jeune femme en actionnant la girelle.
D'abord surprise par la rotation rapide, Jane posa ses mains en commençant le façonnage sourire aux lèvres, ses mains glissant sur la pâte argileuse qui commencer à prendre de la consistance, elle releva les yeux sur les poteries en cherchant l'inspiration.
Après plusieurs minutes, Jane acheva les dernières finitions, les mains sales et séchées en donnant un dernier coup de trait sur son ance avant de reculer en admirant son œuvre.
- où avez-vous appris à faire ça souffla une voix dans son dos.
Dans un haut-le-corps, Jane fit un bond en renversant le tabouret.
- je ne voulais pas vous faire peur.
Le souffle coupé, Jane recula en mettant ses mains sur sa robe en salissant le tissu, Angelo la mine fatiguée avait fait une entrée pour le moins surprenante.
- pardonnez-moi,je...
- non ne vous excusez pas Jane, coupa l'homme en soulevant le tabouret au contraire cette pièce avait besoin de revivre.
Les mains derrière le dos, Jane voyait l'homme approcher en attrapant son menton fermement, munis d'une serviette, il essuya son visage probablement taché.
- cet atelier appartenait à notre mère expliqua-t-il d'une voix légèrement cassé.
- elle avait du talent murmura Jane alors qu'il continuait de passer le tissu sur ses joues en détaillant son visage.
- vous ne m'avez pas répondu où vous avez appris ?

- j'ai suivi quelque cours voilà tout répondit Jane alors qu'il passait son pouce sur le coin de sa lèvre, suspicieuse Jane était sûr de ne pas en avoir mis sur cette partie de son visage, tournant la tête les joues chaudes Jane recula.
- vous avez du talent Jane assura l'homme en touchant le vase.
- merci
- faîtes en une autre devant moi, exigea l'homme.
Rouge jusqu'aux oreilles face à cette demande, Jane secoua de la tête terriblement mal à l'aise.
- je non, il faut...
- s'il vous plaît laisser-moi, vous regardez.
Sauvée en regardant l'étagère, Jane lança.
- il n'y a plus d'argile, j'ai pris la dernière et j'ai eu beaucoup de chance de la retrouver dans un état convenable.
À la fois soulagée et triste, Jane regardait l'expression déçu de l'homme qui regardait l'étagère.
- je vais en faire venir alors dès demain, je veux vous voir façonner déclama Angelo furieux de ne pas être arrivé au début de ce tableau magnifique.
Gagnant au moins une journée en sachant qu'il ne démoderait pas, Jane, le cœur gonflé souda son regard au siens avant de porter ses mains à sa robe.
- je vous achèterai une autre robe celle-ci est fichue, déclara l'homme en avançant.
- oh ce n'est pas la peine, j'en ai d'autre.
- pas assez à mon goût, c'est d'ailleurs pourquoi j'ai pris le soin de vous en apporter d'autres.
- je ne peux pas accepter.
- ce n'était pas une question Jane allez donc en enfiler une autre et rejoignez moi dans le salon...
Déconcentrée, Jane obéit en s'en allant rapidement avant de se retourner pour y voir Angelo fixait son vase encore frai.