Le défi d'Angelos Casteli (Saga Casteli Tome 2 )

Bonheur

Les yeux pétillants de bonheur, Jane pliait les body de son futur bébé, voilà le genre de tache qu'elle se contentait de faire immobile sur ce lit, sans pouvoir y bouger Jane jeta un regard sur Angelo qui avait pris place sur le bureau de leur chambre pour être au plus près d'elle, mais suspicieuse, elle savait qu'il voulait aussi la surveiller dans un jeu de regard, Jane faisait papillonner ses yeux pour attirer son attention.

- essayes-tu de me déconcentrer ?

- oui, il faut bien que je m'occupe, puisque je suis condamnée dans ce lit. Tournant son fauteuil au loin, Angelo plissait ses yeux en frottant son menton.

- plus que quatre semaines ensuite tout ira bien.

- oui, tu as raison, je dois admettre que les semaines sont passées vite.

- Angelo, tu n'es pas obligé de rester ici le docteur a dit que j'allais beaucoup mieux reprit-elle en continuant de plier les affaires soigneusement.

- je préfère être près de toi, dans ma vie, j'ai toujours était droit ne laissant rien paraître aujourd'hui.... j'ai peur. Confessa ce dernier d'une voix grave.

Relevant la tête, Jane le cœur serré voulait le rejoindre avant qu'il ne la stoppe d'une main en prenant les devants.

- n'aie pas peur tout va très bien.

Allongé sur le lit, il l'avait calé contre lui en fixant le plafond.

- d'habitude, je contrôle tout et là, je suis impuissant et ça me rend malade.

- voilà une confession qu'il me tarde de raconter à ton fils.

Riant assez fort, Angelo posa ses lèvres sur ses cheveux.

- Jane, on ne sait pas encore le sexe.

- je suis sûr que c'est un garçon, je le sens.

- on le serra bien assez tôt amore...

Jane poussa un soupir contre son épaule songeuse, en repensant à toutes les étapes qu'ils avaient dû passer pour en arriver là, en regrettant les nombreuses querelles qui les avaient quelque peu séparés.

- Angelo, je peux te poser une question ?

- bien sûr

- Aurora, elle est partie est-ce qu'elle...

- Jane ne me dit pas que tu te tortures l'esprit encore avec cette histoire coupa Angelo en se relevant suffisamment pour la regarder.

- non mais je me pose la question, c'est tout.

- elle est toujours ici malheureusement et je compte bien la faire disparaître de nos vies, si elle ne part pas d'ici une semaine. Fit-il d'un ton ferme

Ne montrant aucune émotion alors qu'elle en était submergée, Jane acquiesça de la tête.

- ne pense plus à elle, c'est un ordre Jane, oublie là elle ne fait plus partie de ta famille, tu m'as compris ?

- oui, je te le promets.

Satisfait, il déposa un baiser brûlant sur ses lèvres avant de répartir travailler, fixant le plafond Jane caressait son ventre sans cesser de penser à sa cousine en espérant qu'il disait vrai, elle traînait comme fardeau le poids d'un passé qui avait détruit une partie de sa vie et elle en était la fautive, peut-être que son destin aurait était plus simple sans elle peut-être que son amour pour Angelo se serait fait au fil du temps, sans encombre sans coupure comme ces années passées sans lui et surtout, son père serait peut-être encore vivant, les larmes aux yeux Jane fut sorti de ses pensées par la voix de son mari.

- Jane à quoi tu penses ?

Essuyant ses larmes rapidement, Jane répondit par un mensonge.

- je me demandai ce que j'allais emmener à la maternité pour le bébé.

- justement, j'ai un cadeau pour toi, je voulais attendre le dernier moment, mais c'est le moment idéal.

Se redressant sur le lit, Jane le regardait fouiller dans ses affaires.

- c'est de la part de Rose et de mon frère ça vient de Paris déclara ce dernier en déposant le paquet sur le lit. Le ruban détaché, Jane souriait comme une enfant impatiente de découvrir son présent.

- oh, c'est magnifiquement s'exclama-t-elle d'une voix douce.

Le pyjama signé définitivement la venue au monde de son bébé, d'un tissu épais en coton, il soulignait les traits des manches et Jane sur le point de pleurer le porta à son cœur.

- celui-ci est parfait chéri déclara Jane d'une voix affirmée sans retour en arrière.

- n'oublie pas Rose revient d'ici la fin de la semaine.

- oui, je sais, j'ai hâte de la voir, elle m'a dit que Paris était l'une des villes les plus belles au monde, j'ai hâte qu'elle me raconte.

Respirant l'odeur du pyjama en essayant de se rapprocher de son amie, en imaginant ce qu'elle pouvait vivre dans cette ville si charmante, Jane se laissa tomber sur le lit en souriant.