Le défi d'Angelos Casteli (Saga Casteli Tome 2 )

L'île

La partie perdue d'avance, Jane touchait sa main comme si les doigts d'Angelo étaient toujours dessus, les lèvres fermés Jane savait au fond d'elle que l'homme déterminé avait tout prévu en ne voyant plus son sac à main ni même son téléphone, comme coupée du monde elle imaginait Rose seule avec son frère en ayant des remords de l'avoir embarquée dans cette histoire.

Pourquoi vouloir approfondir un sujet clos depuis des années ? À quoi jouait-il ? Basculant en arrière après une autre secousse, Jane en déduisait que c'était lui le pilote du bateau et la vitesse qui avait repris était mauvais signe, fermant les yeux Jane se posa délicatement sur le lit avec un mal de mer insupportable.

Incapable de réfléchir, Jane se donnait sans résister au sommeil qui précéder son état et après plusieurs heures, les yeux clos n'ayant pas la force de les ouvrir, elle se sentait soulever sans effort en espérant être de retour à bon port avant de sombré de nouveau.

Déposant la jeune femme sur le lit, Angelo profitait de son beau visage calme et détendu en sachant qu'à son réveil elle allait sûrement faire une autre crise d'angoisse, mais ça lui importer peu il avait réussi son plan et maintenant, elle ne pourrait pas lui échapper caressant ses cheveux Angelo furieux d'avoir perdu tant d'années en regrettant de ne pas avoir agît plutôt, posa les jambes de la jeune femme sous les draps avant de partir pour se confronter à ses propres démons.

Ouvrant les yeux en se relevant d'un bond, Jane consciente d'être sur la terre ferme, n'était pas rassurée et balaya la pièce d'un regard d'incompréhension. Le lit, le mobilier, les portes ne ressemblaient en rien à la maison du frère d'Angelo, les jambes engourdies, elle se leva pour s'approcher des grandes fenêtre en poussant un cri de surprise à la vue d'une plage et de la mer, se retournant en fixant la porte, Jane entreprit de s'enfoncer dans un couloir vaste avant de voir Angelo sortir de nul part les mains dans les poches, le visage impassible.

- ravis de vous revoir lança-t-il

- où je suis ?

- sur une île.

- sur une quoi souffla Jane les jambes lourdes.

- sur l'île qui appartient à ma famille, vous allez voir on va bien s'entendre tous les deux.... seuls aux milieux de nul part.

- vous avez perdu la raison !

Haussant les épaules, l'homme répondit.

- non, je vais parfaitement bien, je vous remercie.

- ça suffit ramener moi immédiatement ! exigea Jane, morte de peur à l'idée de se retrouver seule avec lui.

- non, on va rester ici que vous le vouliez ou non ! Gronda ce dernier en partant en direction des grands escaliers, tout en le suivant le ventre noué, Jane observait le dos musclé de l'homme faire son chemin alors qu'elle essayait de le rattraper.

- donnez-moi mon téléphone.

- pour que vous affoliez votre amie ? C'est non Jane.

- et j'ai retiré tous les téléphones inutile de chercher rajouta Angelo en faisant demi-tour pour se mettre devant elle.

- pourquoi ?

- je vous l'ai déjà dit mademoiselle.

Défaillante, Jane fixait les traits durs de l'homme en rougissant violemment avant de rebrousser chemin.

- où allez-vous comme ça ! Cria Angelo en agrippant son bras éberluer

- dans ma nouvelle prison. Cracha-t-elle.

Secouant son corps sèchement, Angelo perdait son calme.

- cessez de dramatiser la situation !

Sans émettre le moindre son, Jane se contentait de soutenir son regard.

- vous avez raison, reprit-il aller dans votre chambre.

Relâchant son bras en manquant de la faire tomber, Jane fonça dans sa chambre en prenant le soin de la claquer pour montrer son mécontentement.

Cet homme était fou pensa Jane en ouvrant la porte coulissante pour respirer l'air frais en admettant que cette endroits paradisiaques n'était pas s'en lui déplaire.

Mais ça ne changer en rien à sa situation, seule au milieu de nul part avec cet homme au charme dévastateur qui ne cessait de l'accusé d'un vol qu'elle n'avait pas commis, Jane était dans une situation fâcheuse, car si à l'époque Angelo était déjà dure, les années ne l'avaient pas arrangé pensa Jane en touchant bras.