Le défi d'Angelos Casteli (Saga Casteli Tome 2 )

Dîner part 2

Une main tendue vers elle en bas des marches, Angelo l'attendait en la dévisageant, saisissant sa main, il l'a contemplé dans le silence en imprimant dans sa tête cette image irrésistible.
- tu es magnifique Jane souffla l'homme au regard de braise.
Sur le point de répondre, il captura ses lèvres en la faisant plier à ses désirs.
- ils nous attendent, vient dit-il d'une voix rauque.
Dans une tempête de sentiments, Jane se contentait d'avancer vers ses invités en prenant une grande inspiration.
- voilà la mystérieuse Jane s'écria Claudia en avançant vers eux suivit de son mari.
- bonsoir, madame murmura Jane en essayant de dégager sa main de celle d'Angelo sans y parvenir.
- enchantée mademoiselle, vous êtes ravissante.
- oui, Angelo n'avait de cesse de nous parler de sa fiancée s'exclama Alfredo maintenant, je comprends mieux tous ses mystères rajouta-t-il en affichant un grand sourire.
Envahie par le stress Jane souriait légèrement.
- Jane est de nature timide ne lui en veuillez pas annonça Angelo en les invitant à s'asseoir.
Préparée à renter dans son monde, Jane avait du mal à se concentrer sur les bonnes manières qu'elle avait préparées avec soin, avec la main qu'il avait glissé sur sa cuisse.
- et que faite vous dans la vie ? Demanda Claudia.
- je..
- Jane était serveuse coupa Angelo en ne montrant aucune gêne.
- oh ce n'est pas un métier facile... Déclara Alfredo
- ça dépend des jours répondit Jane en haussant les épaules.
- cette époque et du passé déclara Angelo d'un ton grave en enfonçant ses doigts dans sa cuisse n'est-ce pas chérie ?
- ou.. Oui
- Angelo ton vin est une pure merveille déclara Alfredo au bon moment.
- merci, j'ai eu du mal à l'ouvrir, je dois te l'avouer, il est si rare répondit Angelo en glissant sa main sur genoux.
Frissonnante à cette main qui glisser sur sa cuisse, Jane brûlante s'efforçait de ne rien montrer.
Comme un hôte parfait, Angelo entreprit une conversation sérieuse avec eux et c'était payé le luxe d'un personnel pour le repas et le service, une pointe de tristesse au cœur, elle regardait les serveurs en se plongeant dans un passé proche.
- tout va bien chérie ?
Arrachée à ses pensées meurtries, Jane tourna la tête vers Angelo en hochant la tête, ses petits mots doux ne cessaient de la faire frémir.
- ton repas est en train de refroidir constatait Angelo en ne faisant plus attention à ses amis.
- je me sens idiote, j'étais dans mes pensées souffla Jane gênée.
- moi aussi, cela m'arrive Jane ce n'est pas grave intervenait Claudia dans une atmosphère tendue, car Angelo la fixait froidement.
- je me demandais ce que vous faisiez dans la vie et comment vous vous étiez rencontré, mes réflexions sur la question se sont attardées, je vous prie de m'excuser murmura Jane.
- Alfredo est le propriétaire d'un grand hôtel sur la côte mon ange expliqua Angelo en regrettant amèrement son regard austère.
- oh, je n'ai pas était sur la côte il y a bien des années lança-t-elle pour faire passer un message à Angelo.
Après tout, il ne lui avait laissé guère le temps d'apprécier le paysage qui lui avait manqué tant.
- je t'y emmènerai assura-t-il en prenant sa main pour y déposer un baiser.
Loin d'être convaincu, avec l'impression qu'il faisait semblant devant ses convives, Jane afficha pourtant un grand sourire pour ne pas laisser paraître sa déception.
Dans une ambiance plus détendue, Jane jouait le jeu sans effort, car les amis d'Angelo étaient si doux avec elle que sa timidité avait légèrement disparu.
- pardonne-moi pour tout à l'heure, j'ai manqué à tous mes devoirs s'excusa Jane, allongé dans le lit regardant Angelo enlever sa chemise.
- ne t'excuse pas Jane, c'est à moi de le faire, j'ai mal agi en te regardant ainsi. Jane pouvait lire sur son visage de la sincérité.
Ses yeux bleus contemplaient sa bague de fiançailles gênée, les recommandations étaient pourtant claire la porter pour le dîner et la retirer ensuite, mais elle n'avait pas la force de l'enlever de peur de lui faire de la peine, la bouche fermée, elle suivait son corps se dirigeait vers le lit.
- tu t'es montré exemplaire, c'est moi qui n'ai pas su me contrôler rajouta-t-il froidement.
- que dis-tu ?
Lissant les draps en balayant son orgueil, Angelo répondit.
- je pensais que Alfredo te regarder et que tu n'étais pas insensible.
Se redressant sur le lit, Jane blessée par cette pensé ignoble rétorqua.
- pour qui me prends-tu !
- Jane ne blâme pas c'est ce que je fais depuis des heures siffla légèrement Angelo.
- Alfredo est vieux s'offusqua Jane
- moi aussi rétorqua-t-il en fixant ses iris
- tu n'as pas quarante ans tu as...
- trente ans et tu en a vingt-deux coupa Angelo tu as bien dis que ça te gêner ?
- c'était pour te faire changer d'avis avoua-t-elle

Levant un sourcil, Angelo semblait surpris.
- voilà une révélation intéressante...
- tes accusations sont blessantes rétorqua Jane toujours bloquée sur ses révélations à lui.
- je t'ai dit que....
- tout de même ! Tu as parlé comme si je cherchais un homme âgé pour...
- Jane ! gronda Angelo pour la faire taire.
- si tu arrêtais de me rendre fou, je n'aurai pas à torturé mon esprit de pensés dans ce genre accusa-t-il
- tu es jaloux ? Demanda Jane en contournant ses mots.
- oui en effet murmura-t-il en tournant son corps vers le siens.
- de quoi as-tu peur ? Tu m'empêches de sortir.
En effet, son raisonnement tenait la route, mais même en restant à la maison Angelo avait beaucoup de mal à se détendre, observant cette douce femme étendue dans son lit Angelo s'attardait sur le diamant à son doigt en refoulant un grognement de désir.
- tu ne l'as pas enlevé ? Demanda-t-il en désignant sa main.
- si je l'enlève quelle va être ta réaction ?
- je l'ignore et toi ?
Attisant son désir qui gronder en lui, la jeune femme posa tête sur le lit en caressant d'un regard sa main.
- tu te mettras en colère, je suppose dit-elle en tournant sa tête pour le fuir.
Rapidement, son index se glissa sur sa mâchoire pour l'obliger à le regardait.
- tu as raison, c'est exactement ce qui aurait pu se passer.
Face à l'honnête qu'il faisait preuve, Jane pâlit légèrement avant de reprendre
- tu vois, tu ne me laisses pas le choix !
- Bien sûr que si Jane, je te l'ai dit tout à l'heure que tu pouvais la retirer rétorqua l'homme un sourire en coin
- tu te moques de moi où tu es en train de me tester ?
Étirant son sourire un peu plus Angelo trop occupé à la regarder, ne répondait pas.
- Angelo, je t'ai posé une question gronda la jeune femme d'une voix si douce qu'il posa une main sur son ventre en la faisant glisser doucement.
- Quelle question ?
Embrassant ses lèvres pour la faire taire, Angelo entendait un léger cri de protestation avant qu'elle ne s'abandonne en se sachant déjà gagnant d'une nuit merveilleuse.

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