Chapitre 6

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-Que voulez-vous dire ?

Wesley baisse les yeux au sol.

-Je ne sais pas si elle est prête à entendre ça !

-Quoi ? Ne faites pas les imbéciles. Rendu là où je suis, je suis prête à tout !

Le silence immerge les lieux. Les cinq hommes se dévisagent un après les autres pour se donner l'approbation de parler.

-Ils ont tous essayé de nier la vérité, mais nous, nous avons tout entendu. Dit Wesley.

Celui-ci penche le dos pour s'appuyer sur ses genoux.

-Tous les gens de San Diego sont en danger et nous sommes les seules pouvant les sauver de cette catastrophe.

-Quelle catastrophe ? Demandé-je, très inquiète.

-... Les effondrements... Tout va s'effondrer dans quelques semaines, quelques jours ou peut-être même quelques heures. Notre mission est d'aller trouver le plus possible d'armes, de nourritures et tout ce qu'il faut pour survivre.

- Oh mon dieu ! C'est pas vrai ! J'ai des proches moi. Personne n'est au courant là-bas ! Comment vont ils le savoir ?

Agitée, je foule le sol afin d'errer dans la chambre.

-Ne t'inquiète pas. Nous allons bien les alerter à un moment ou à un autre. Avertit le prisonnier.

-Ils ne vous croiront jamais. Annoncé-je.

-Ils n'auront pas le choix. Nous sommes leur seul espoir. S'ils ne veulent pas coopérer alors tant pis. C'est comme ça.

-Plutôt facile à dire pour quelqu'un dépourvu de famille.

Insulté, l'individus me fusil du regard.

-Qui à dit que je n'avais pas de famille? Même les criminels ont des gens qu'ils les aiment. À vrai dire, ils ont aussi des sentiment au cas où ça dépasserait tes connaissances. m'attaque t-il à son tour.

-Personnellement, je n'appelle pas ça des sentiments. répliqué-je, maladroitement.

Interrompant le malaise soudainement, une petite bête venant de la porte, surgit devant nous.

-AHHHHHHHHHHHH! Qu'est-ce que c'est que ça? Crié-je affolée !

Je me rends à toute vitesse dans le coin de la pièce.

Tommy court chercher la planche de bois se trouvant près du mur à sa droite et le tabasse de toutes ses forces. L'animal résiste assez longtemps avant de gémir par terre. S'apercevant qu'il est toujours en vie, le garçon continue sans arrêter.

-Il ne meurt pas le salop ! Grogne-t-il.

Wesley prend alors le relais pour ensuite l'achever en le coupant en deux de son couteau qu'il avait caché jusqu'à présent. Une marre de sang se crée au plancher. L'image d'une petite créature éventrer des ses entrailles me frappe aux yeux. Un haut-le-cœur me prend alors. Plus rien ne peut me donner envie de demeurer au même emplacement.

- Maintenant, il est mort ! S'exprime-t-il, plutôt fière de lui. C'est un rat zombie. Ne vous approcher par de lui, il pourrait vous infecter. On sait jamais.

-Nous devrions changer de pièce et fermer la porte. Il pourrait en avoir d'autres. Dis-je.

La plupart hochent la tête sans se poser plus de questions et obéissent à ma demande. Nous longeons les couloirs tristes et sinistres. Les bruissement aigus des planches de bois nous font frissonner de frayeur, par la crainte d'être trahis. Une odeur nauséabonde, que je n'avais pas forcément remarquer avant, probablement par nervosité, persiste de pièce en pièce.

-Celle-ci est pas mal. Venez. Nous informe le leader...




La terre suicidaire (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant