Chapitre 19

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-Voilà Fleur, pendant plusieurs années, nous avons travaillé pour concevoir un antidote dans le but de guérir les gens de la maladie.

-Alors allez-y, guérissez-moi ! Envoyé-je très enthousiasme à l'idée de pouvoir rester en vie.

-Seulement, y'a quelque chose d'un peu compliqué dont tu dois être au courant.

C'était évidemment trop beau pour être vrai !

Les seuls sujets ayant servi pour nos expériences étaient de vrais Zombies, donc des gens ayant atteint le degré maximal du virus et non des personnes encore conscientes au niveau mental, comme toi. Nous n'avons pas encore été autorisés à expérimenter sur des individus « vivants » si je peux le dire ainsi !

-Mais, avez-vous réussit à les soigner ? Je veux dire, de les faire redevenir de vraies personnes ?

-Là est le problème ! En principe, nous pouvons dire que oui ! Par contre, quelque chose cloche. À vrai dire, tous les cobayes meurent une fois être redevenus «normal». C'est-à-dire que tous signes de la maladie s'éteignent, mais ceux-ci s'éteignent aussi avec elle. Sache, Fleur que tu es la seule au monde à qui nous avons parlé de ça. Mais en réalité, tu es d'ailleurs la seule à avoir porté le virus en toi depuis des siècles. Ce que nous te demandons est totalement interdit pas la loi. Seulement, tu permettrais à la science de faire un énorme pas en avant. Alors, voilà Fleur, nous autorises-tu à t'injecter l'antidote ?

Tout de même sous le choc, je ne peux qu'être en accord avec sa proposition.

-En fait, je crois ne pas vraiment avoir le choix, après tout, je deviendrai probablement un de ces monstres. Mais, j'ai une question avant d'accepter. Combien de chance j'ai de survivre sans cela ?

-C'est un peu difficile à savoir ! Il y a eu quelques cas découverts, mais ils étaient extrêmement rares. Personnellement, je crois tout simplement que la morsure n'avait pas atteint la peau en raison des vêtements qui la camouflait, mais ce n'est qu'une théorie !

-Ce qui veut dire que je n'aurais aucune chance de survie ?

L'inconnue agite la tête de bas en haut.

-Alors, d'accord, j'accepte ! Allez-y vite, avant que je change d'idée.

À ma demande, tousse se précipite pour aller chercher le nécessaire. Pendant ce temps, la panique me ronge de l'intérieur. Je réalise de plus en plus que je suis peut-être en train de prendre la route vers la mort. Rien de moins !

Plus vite que je ne le pensais et sans avoir une minute pour prier dieu de me laisser la vie sauve, le scientifique s'approche avec sa seringue.

-Attendez. Pouvez-vous me dire notre prénom monsieur ?

-Adam, mon nom est Adam !

-Si jamais... Je... Je ne me réveille pas Adam, pourriez-vous me faire l'honneur de dire à ma famille que je l'aime ? Pourriez-vous leur expliquer ce qui s'est passé ? Je veux qu'il sache.

Celui-ci jette un œil à ses compagnons, comme pour avoir leur avis et me répond ensuite.

-Tu vas le leurs dire toi-même.

Il se lève de sa chaise et revient aussitôt avec une caméra vidéo...



La terre suicidaire (En Réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant