Once Upon An High School

Chapitre XVIII

Vers 6h30, j'ouvris les yeux. On était vendredi et ce soir je serai enfin en vacances pour deux semaines. En me préparant pour aller en cours, je repensais à ma nouvelle philosophie. Elle avait fait des miracles. Je pensais évidemment toujours à Killian mais j'étais beaucoup plus appaisée.
La journée se passa comme les autres. Neal ne trainait définitivement plus avec nous. Regina et Robin fillaient le parfait amour, Elsa et August se cherchaient... Bref, on avait beau être en janvier, ça sentait la saison des amours. Enfin, pas pour moi... Malgré tout, je gardai à l'esprit que plus le temps passait, plus je pouvais m'autoriser à repenser à ces choses là. Cela allait bientot faire deux mois que j'avais quitté Neal. Et lui ne s'était pas gêné pour accumuler les plan d'un soir à l'instar de sa cousine.
Killian, lui, semblait attendre. Ou plutot m'attendre. Je pensais qu'il avait finir par comprendre que même si j'en avais envie, je ne pouvais pas succomber.
Le soir après le lycée, on alla tous au granny's pour fêter les vacances. Ce fut une soirée sympa, mais qui prit fin un peu tôt à mon goûts.
Je rentrais chez moi seule dans la nuit. Une fois dans ma chambre prête à aller me coucher, j'entendis un bruit de choc contre ma fenetre. Je l'ouvris pour voir se qu'il se passait, et là je vis Killian en contre bas me disant :
-Swan, j'arrive pas à dormir ! T'as pas envie de discuter ?!
-Tes malades, il est presque minuit ! Si je sors maintenant, je vais me faire défoncer ! Repondis-je en rigolant
-Descends par la fenetre, tu réveilleras pas tes parents !
Je m'executai sans réfléchir. J'en avais assez d'écouter la voix dans ma tête. Je voulais suivre celle de mon coeur.
Arrivée en bas, Killian m'emmena sur le port. On serai tranquille là-bas. Car si j'avais choisi de céder à la tentation, je préferais que ça reste entre la dite tentation et moi.
On s'assit sur un banc, côte à côte. Au bout de quelques minutes, le doux silence fut interrompu par mes grelottements. Je ne portais qu'un bas de jogging, un débardeur et une doudoune. Killian le remarqua et me prit entre ces bras comme une enfant en me disant :
-Tu es gelée ! J'aurais pu attendre de minutes le temps que tu mettes un pull, Swan !
Je sentais dans sa voix une pointe d'inquiétude et de réprimande. Dans ces bras, je me sentais toute petite mais en sécurité. Il sentait tellement bon, un mélange d'iode et de son parfum habituel.
-Tu es heureuse ? Me demanda-t-il soudainement
-Là, tout de suite ou en général ?
-En général ?
-Je pense oui... j'ai tout pour l'être ! Des amis, une famille... Mais parfois, j'ai l'impression que ce bonheur n'est qu'une illusion... et que ma fin heureuse est en réalité ailleurs...
-Ouais... Comme si, tout ce qui devrait te combler, te faisait ressentir encore plus tout ce que tu n'as pas. Dit-il, finissant ainsi ma phrase.
-Pourquoi tu me poses cette question ? Le questionnai-je ensuite
-Pour savoir si je suis le seul à ressentir ça ! Pour savoir si tout ce que tu as te comble ou si tu rêves d'autres choses ! Dit-il comme si c'était évident
-Tu dis ça vis à vis de ton père ?
-J'ai choisi ma vie ! Je suis libre maintenant, rien ne m'empêche de retourner avec lui si je le veux ! Retorqua-t-il d'une voix plus dure.
Je ne répondis rien. Je restai immobile dans ces bras protecteurs. Au bout d'un moment il me demanda :
-C'est quoi ton rêve ?
-Voyager... Voir le monde au dela de Storybrook, au dela de la mer... repondis-je en scrutant l'horizon. Depuis que j'ai emménagé ici, je n'ai pas quitté la ville. J'adore cette endroit mais, découvrir de nouvelle ville me manque... continuai-je. Et toi ?
-Moi... Mon seul et unique rêve, Emma... c'est toi...
Il me faisait face, me transperçant de ses yeux. Je me rapprochai de lui et je l'embrassai tendrement. J'avais mes mains dans ses cheuveux, et les siennes etaient sur mes joues. Je ne pouvais plus lutter.
Cette fois-ci, je ne fuirai pas, je voulais rester dans ses bras, même toute la vie si c'était possible. Je voulais que demain et tous les autres jours à venir, je puisse me dire que ces yeux ne brilleraient désormais plus que pour moi.