18. Le monde est petit.

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Samantha vint me réveiller avant d'aller à l'école.

Samantha: Coucou toi ! Tu vas mieux? Mon Dieu, ton visage est vraiment affreux.

Elle commençait vraiment fort dès le matin. J'avais à peine les yeux ouverts. Il fallait que je fasse diversion.

Sarah: Alors avec Hugo?

Son expression du visage changea complètement. Ma mission avait réussie. Elle souriait comme une dinde.

Samantha: Sarah... Je suis amoureuse. On est ensemble! C'est lui qui vient me chercher. Ça ne te dérange pas de partir à pieds toute seule?

Comme ça tombe bien. Je le dis souvent, la vie est de mon côté.

Sarah: Mais non! Je suis contente pour toi.

Elle me sourit et partit en gambadant. Hugo... Ark.. On n'avait définitivement pas les même goûts. Je sortis de mon lit et allai dans la salle de bain. Je fis l'inspection de mon visage, qui allait beaucoup mieux. Je retirai mon pyjama et regardai la marque sur ma côte. Toujours aussi pire... Je passai mes doigts dessus. Je me souvins de ceux d'Harry. Sa manière de me toucher, d'être doux. J'avais sûrement du rêver. Ce gars à l'air d'être un c*n.

Je partis déjeuner avec la famille. Jack me posa 30 questions sur mon visage. Il ne me croyait pas, évidemment. Enfin quelqu'un avec du sens. Il ne me fit quand même pas savoir qu'il doutait de ce que je disais. Je voyais pourtant qu'il était perplexe. Il me demanda même si j'étais blessée ailleurs. Je lui dis que j'avais des bleus un peu partout, mais je ne lui montrai rien.

Plus le temps avançait, plus je stressais. Samantha partit avec Hugo. Elle me le présenta et vu comme ça, il avait l'air bien. Caroline avait l'air de bien l'aimer... Je n'en dirais pas autant de Jack. Décidément, tous les papas sont surprotecteurs.

Les cours commençaient à 8h20. Habituellement, avec Samantha, on partait à 7h50 de la maison pour arriver à 8h10.

Je sortis donc de la maison à et 50 pour ne pas que Caroline, ou encore Jack, remarque quelque chose. Vous allez me trouver ridicule, mais... J'ai fais exprès de choisir des beaux vêtements. Je sais, ça ne sert à rien, mais Harry est beau et... Bon ok, je me taie.

Je n'avais presque plus peur de ce qu'il pouvait arriver. Harry ne pourrait pas me faire de mal, surtout après que des gars absolument c*ns m'aient tapée pour lui. Je sais que ce n'est pas à cause d'Harry, je suis capable d'assumer. Mais, si seulement il m'avait dit «merci», ou au moins fait un petit sourire reconnaissant. Rien. Je me sentais comme une m*rde. Il aurait pu faire un effort. Moi aussi je suis supposée ne pas l'aimer. Sauf que, détester quelqu'un, ce n'est vraiment pas dans ma nature. Bref, je le trouve un peu dur pour rien. Ce n'est sûrement qu'un voyou. Je ne vois même pas pourquoi je l'attends présentement. Il ne viendra sûrement pas en plus, je ne suis rien pour lui. En fait si, je suis une fille qui peut lui causer des problèmes avec la police, à part ça... Nada. Il m'appelle peut-être la fille au spaghetti? Ou la fille aux requins... Quel sal*p quand j'y repense.

Une main se posa sur mon épaule. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et j'hurlai. Harry mit une main devant ma bouche.. Ça fait deux fois en deux jours... La prochaine fois, je lui lèche la main! On a tous déjà fait ça hein? Bref. Il retira sa main.

Sarah: Tu m'as fait peur!

Je me mis à rire comme ci c'était un de mes amis qui venait de me faire faire un saut. Je vous laisse deviner, il ne souriait toujours pas. Il me regardait, sans rien dire. Le silence commençait à devenir pesant.

Sarah: Euh... Qu'est ce que tu regardes comme ça?

Je sais, j'ai le don de ne pas dire les bonnes choses au bon moment. Il avait un t-shirt blanc avec des écriteaux noirs dessus. Ses pantalons étaient noirs, comme à son habitude. Il avait vraiment de très petites jambes. Ses cheveux tenaient par je ne sais quel miracle en l'air. Il avait pourtant l'air d'avoir une grosse tignasse. Il avait aussi quelques boucles qui battaient en retraite.

Par dessus toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant