22. Louis.

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J'étais là, toute seule, en sous-vêtements... Et dans un lit inconnu. Je me trouvais tellement c*nne. Il venait encore de m'humilier. Et dire que j'étais prête à m'offrir à lui, et... Il est partit comme ça. Les larmes roulèrent sans que je ne les contrôle sur mes joues. Je me rhabillai en vitesse. 

 Je descendis les marches pour voir ce qu'il se passait. Rien n'avait l'air d'avoir changé. J'eus quand même le temps de voir Harry sortir du bâtiment avec un policier. Je courus pour voir de plus près les évènements. Je regardai par la fenêtre. Il y avait Harry et un autre jeune qui parlaient à deux policiers. Peut-être que le party faisait trop de bruit? Je vis sur le regard du «Monstre» qu'il commençait à se fâcher. J'aperçus aussi qu'il serrait les poings. Que se passait-il enfin? Le jeune qui accompagnait Harry partit, le laissant seul.

 Après quelques minutes, Harry se dirigea vers la fête, laissant en plan les policiers. Je me cachai sur le côté pour ne pas qu'il me voit. Il monta directement à l'étage. Pff... S'il pense que j'allais l'attendre. Il part, comme ça... Si au moins il m'avait demandé de l'attendre. Pourquoi est-ce que je persiste à bien l'aimer? Après toutes les méchancetés qu'il me fait... Je devrais sûrement le haïr. Je n'y arrive pas on dirait. Fait chi*r.

 Mon téléphone vibra dans ma poche. Je regardai. J'aurai voulu que ce soit Harry au fond de moi.. Mais non.. C'est Zayn. Je décrochai.  Je devais crier pour qu'il m'entende.

 Sarah: Zayn????

 Zayn: Tu devrais sortir de chez Harry, la police arrive.

 Mon cœur s'arrêta. Comment pouvait-il être au courant?

 Sarah: Tu n'as rien dit !!!????

 Ma voix venait de monter de deux décibels.

 Zayn: De quoi tu parles? Mais non enfin! Je viens te chercher! Tu n'as rien à faire chez lui.

 Pour qui il se prend l'autre? 

 Sarah: Non merci ! Bonne soirée.

 Je raccrochai. Pourquoi tout le monde m'énerve ce soir? Quand c'est comme ça, il vaut mieux se coucher. Le problème, je dors chez une amie à Samantha ce soir, que je ne connais pas. Je commençai à faire demi-tour, mais quelqu'un me donna un grand coup de coude au visage et je tombai à la renverse au sol. Je reçus une bière dessus en plus.

 Génial! Vive ma vie!

Mon nez commença à saigner. Pourtant, ça ne fait jamais ça! Sans compter la fois dans la ruelle… Je le touchai, ça n'arrêtait pas. M*rde. C’est effrayant!

 Quelqu'un se pencha à côté de moi.

 ?: M*rde, m*rde! Je suis tellement désolé! Ça va? M*rde ! Tu saignes !

 Je restais à 4 pattes, ne sachant pas trop quoi faire avec ce genre de situation. Je sentis ce «quelqu'un» me relever. Je ne le regardai pas, trop occupée à empêcher le sang de couler par terre.

 ?: Je t'emmène dans la salle de bain.

 Il me prit donc par chaque épaule et me fit avancer à travers les gens sur la piste. On arriva enfin aux toilettes. Pourquoi tout m'arrive en ce moment? J'ai envie de frapper tout le monde! Je vais hurler, je le sens. Il me faut un punching bag, et maintenant, sinon c'est ce gars qui va s'en manger une. P*tain! Calme Sarah... Il pouvait pas faire attention aussi ! Je n'avais (presque) jamais saigné du nez... Mon pauvre nez. 

 Le gars, que je ne regardais toujours pas, mit une lingette sous l'eau pendant que je me penchais au-dessus du lavabo. Mon précieux «ninounez» arrête enfin de couler. C'était assez épeurant de voir du sang couler par-là. J'ai faillis croire que j'avais un vaisseau de péter dans la tête et que j'allais mourir.

 Il osa s'approcher pour m'essuyer. Je lui pris le linge des mains vraiment furax. Je commençai à me laver. Bravo.. Je suis toute rouge sur le bout du pif maintenant. On dirait que j'ai trop bu. 

 ?: Je suis vraiment désolé hein? Je suis Louis Tomli..

 Je le coupai, peut-être un peu trop méchamment. 

 Sarah: Écoute, j'ai juste envie d'être seule là.

 Je ne le regardais toujours pas. 

 Louis: nson... 

 Il venait de continuer son nom... Il se fou de moi!  Il ne comprend pas que je m'en fou. 

 Louis: Écoute, je m'excuse! C'est quelqu'un qui m’a bousculé. 

 Je ne répondis pas. À quoi bon? Je veux qu'il sorte.

 Louis: Je peux faire quelque chose?

 Là, il dépasse les bornes. Je ne suis vraiment pas d'humeur!

 Sarah: Oui ! SORTIR!

 Il leva ses mains.

 Louis: Wo ! Calme-toi! Je veux juste m'excuser! Tu es capable de comprendre ça?

 Il venait de monter la voix. Oh lui, s'il pense qu'il va me parler comme ça.

 Sarah: J'en ai rien à foutre de tes excuses! 

 Louis: Moi j'en ai rien à foutre de toi!

 Sarah: Ba qu'est ce que tu attends pour dégager alors?

 Puis, sans que je ne m'y attende, il éclata de rire. Il n'arrivait plus à arrêter. 

 Sarah: Arrête c'est bon! 

 Il continuait. Je vais l'étriper. J'aperçus un verre, sûrement pour rincer sa bouche après s’être brossé les dents. Je vis rouge. Je le remplis d'eau très vite et lui jetai le contenu au visage. Il se calma net. Mouahaha! Bien fait! Il essuya son visage doucement. Il m'analysa. Je savais qu'il voulait me frapper. Quand je suis fâchée, je fais des choses stupides... J’ai peur. Il lâcha un autre petit rire, mais celui-ci était nerveux.

 C'est juste de l'eau après tout?

 Louis: Je pense que...

 Il refit un petit gloussement étrange.

 Louis: Tu n'aurais jamais du faire ça...

 Je reculai, soudainement honteuse de mon acte impulsif. Lui, il marcha aussi vers l’arrière, mais pour fermer la porte à clé. Il s'avança vers le bain. Je ne compris pas tout de suite, mais quand il prit le pommeau de douche et me visa avec l'eau froide, je fis très vite le lien. J’hurlai en me gesticulant.

 Je re rempli mon verre sous l’adrénaline et lui jetai dessus.

 On «joua» pendant 10 minutes au moins. À la fin, on était complètement mort de rire. On n'arrivait plus à arrêter, tellement qu'on en avait mal au ventre. Il coura vers moi pour me jeter au sol, mais il s'étala. Je pleurais tellement cet évènement avait été plaisant à voir. Lui était dans le même état euphorique que moi.  Il ne le savait pas, mais il venait d'ensoleiller ma soirée. Je me mis à genou pour reprendre mon souffle. 

 Louis: C'était vraiment génial.

 Je lui souris. J'eus la mauvaise idée de regarder autour de moi. C'était tellement le bord*l. Si Harry à un sous-sol, c'est sur que c'est inondé.

 Sarah: On a tout mouillé.

 Je me sentais mal d'un seul coup, mais Louis, lui, riait. 

 ?: Qu'est ce que vous foutez la-dedans?

Oups... Harry. 

Par dessus toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant