42. Le garde robe.

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Il laissa donc sa main sur ma hanche, sans la bouger. Moi qui pensais qu'il allait tout stopper. Il me transperçait du regard. J'ai tellement l'impression d'exister quand il pose les yeux sur moi. Je n'arriverai jamais à décrire la sensation que ça me fait. Il passa sa main sur mes fesses et les serra. Je lâchai un petit rire gêné. Il sourit lui aussi. Je me sens plus effrontée tout d'un coup. Il me lâcha et déplaça mes cheveux de sur mon cou. Je le laissai faire, sans broncher. Je pouvais entendre mon coeur battre à tout allure. Il attaqua ma mâchoire de minis baisers. Je levai légèrement la tête. Je serrai les dents pour me retenir de respirer vraiment fort. C'est un expert, il n'y a aucun doute là-dessus. Quand il descendit plus bas, ce fut trop, je lâchai un léger soupir. Probablement parce que j'avais oublié de respirer pendant tout ce temps. Puis soudain, ce n'était plus du plaisir que j'avais, mais une folle envie de rire. Mon dieu, il me chatouillait tellement. Je poussai mon cou le plus possible en pouffant. Il me regarda, intrigué.

Sarah: Ça chatouille.

Il me fit un large sourire. On reprit notre calme. Il n'en avait pas fini avec moi, je le savais. Il m'attira vers lui, pour recouvrir les quelques millimètres qu'il y avait encore entre nous. Il regarda encore mes lèvres. Cette fois-ci, il avança vers moi. Il ferma les yeux avant moi et je ne pus m'empêcher de sourire intérieurement. Nos bouches se scellèrent quelques secondes après. La sensation de sa peau sur la mienne me donna un frisson. J'avais presque oublié à quel point il était doux. Notre baiser était vraiment tendre. Il lâcha mes mains, je les plaçai donc sur ses hanches à lui. J'étais un peu embarrassée par mes mouvements. Comme ci je perdais tous mes moyens et que je ne savais plus quoi faire. On s'écarta pour respirer un peu, mais j'eus à peine le temps de prendre une bouffée d'air qu'Harry reverrouilla nos lèvres. Nos mouvements étaient plutôt lents au début, mais quand j'ai remonté mes mains en dessous de son t-shirt, j'ai l'ai senti accélérer. Son torse est tellement dur. Ce qu'il se passait à l'intérieur de moi à ce moment précis? Une énorme tornade de sentiments. Tous plus positifs les uns que les autres. Tout simplement magique.

Harry me prit au dépourvu quand il me tira du mur. Il me prit par les épaules et me pencha pour que je me mette au sol. Il me déposa tranquillement. Jamais il n'arrêtait notre embrassade. Il était à genou et j'étais maintenant assise. Il me poussa légèrement sur l'épaule pour que je m'allonge, ce que je fis. Je ne savais pas vraiment où il voulait aller, mais je m'en foutais complètement. Quand Harry est comme ça, j'ai l'impression qu'il me fait un cadeau. Il passa par-dessus moi. Soudain, il lâcha tout son poids et m'écrasa. Je riais vraiment fort.

Sarah: Harry tu m'écrases!

Je n'arrivais pas à arrêter de rire, et contrairement à toutes attentes, il se joignit à moi.

Harry: C'est ma vengeance!

Comment peut-il faire des blagues dans un moment pareil? Il m'écrasa encore plus. Je me débattais, mais rien à faire.

Sarah: Tu es gros!

Il fit une tête scandalisée.

Harry: Répète ça pour voir?

Je riai.

Sarah: Tu es...

Il leva un sourcil, signe d'avertissement.

Sarah: Incroyablement beau.

J'ai fait exprès de dire ces mots pour qu'il me lâche. Je savais que ça allait le perturber. Même si à la base ça devait ressembler à une espèce de blague, je suis devenue écarlate jusqu'au pied je pense. Le problème là-dedans, c'est que je pensais vraiment ce que j'avais dit. Harry n'avait pas l'air de trouver ça bizarre que je sorte une chose pareille. ll me regardait, vraiment souriant.

Par dessus toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant