91. Querelles.

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Je sonnai et attendis la réponse avec impatience. Je sentais la pression monter en moi. Je redoutais la personne qui allait répondre. Même si en vrai, je savais que ça n'allait sûrement pas être Harry. J'entendis des bruits à l'intérieur, puis enfin, celui du déverrouillage de la porte. J'essuyai mes mains sur mon jeans.

Je n'ai qu'une envie, c'est de le voir à côté de moi. 

Étonnement, ce fut la tête d'Orlando qui apparut. Il me fit un grand sourire. 

Orlando: Salut Sarah! Entre!

Je fis ce qu'il me demandait. 

Orlando: Il y a un petit problème pour Harry. 

Il grimaça et je m'inquiétai tout de suite. Je m'imaginai les pires choses qu'il ne pouvait pas lui être arrivé. 

Sarah: Comment ça?

Orlando: Oh rien de très grave. Disons qu'hier il a sauté dans une rivière... Malheureusement, elle était vraiment très froide. Il fait de la fièvre aujourd'hui. Il est insupportable et pire qu'un gamin. Personne ne peut aller le voir ou le toucher. Encore moins lui parler. Il est hyper agressif et je ne retourne pas dans sa chambre, sinon je lui fou mon poing dans la gueule. Tu vois le genre?

Je fus un peu étonnée de la vulgarité d'Orlando. En tout cas, c'est un gars très direct. Ce qu'il vient de me dire ne me repousse pas, au contraire, j'ai encore plus envie d'aller le voir! 

Orlando: Oh! Et Josh est couché! Il a mal au ventre. Donc je suis le garde malade. Tu t'occupes du quel? Harry je suppose? En fait, je t'en supplie. 

Je souris face à sa remarque. 

Sarah: Oui, Harry. 

Il soupira de soulagement. 

Orlando: Super! Bon, premièrement, tu pourrais lui donner sa soupe. Bonne chance! 

Sarah: Merci. 

Je pris le bol et une cuillère. 

Orlando: Deuxième porte à gauche. 

Je fis mon chemin jusqu'en haut. J'angoissais vraiment. Comment allait-il réagir en me voyant? Peut-être dormait-il? C'est un peu ce que je souhaite au fond de moi. Je n'aurai pas à affronter son regard. En plus, je sais tellement qu'il est excessif quand il est fâché. Je m'apprête à recevoir toutes les insultes pas possibles du monde. Peut-être me surprendra t-il et il fera preuve de maturité? J'en doute. 

J'ouvris la porte doucement. Harry était allongé sur le lit en boxeur. On aurait dit qu'il faisait l'étoile. Il était toujours aussi beau, même s'il avait le front en sueur et s'agrippait le crâne comme un fou. Ses cheveux collaient un peu sur sa tête. Il avait l'air de souffrir. Ça l'apprendra à se jeter dans les rivières! Les oreillers et la couverture étaient éparpillés dans la pièce. Il avait dû les balancer. Quand il entendit du bruit, il ne prit même pas la peine de me regarder.

Harry: DÉGAGE ORLANDO! 

Je sursautai et me renversai un peu de soupe chaude sur le corps. Je poussai un petit cri de douleur. Je me dépêchai d'avancer jusqu'à la commode pour mettre le bol dessus. P*tain c'est brûlant! Je soufflai pour essayer d'oublier la douleur.

Quand j'entendis la phrase d'Harry, j'eu la grande envie de le frapper.

Harry: Bien fait. 

Il commença à rire, pendant que moi, je le foudroyais du regard. Je ne dois pas perdre mon sang froid, mais j'ai déjà envie de l'étriper. Il se calma un peu et me regarda. Il y avait tellement de dégoût dans ses yeux. Je n'en revenais pas. C'était vraiment pire que ce que j'avais pu croire. Son regard face à moi avait complètement changé. La haine lui sortait presque des pores de peau. J'en eu froid dans le dos. J'avais l'impression désagréable que nous étions revenus au début. J'en eu l'envie de pleurer. Ne me dites pas qu'il va falloir tout recommencer?

Par dessus toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant