Mon réveil retentit sourdement dans la pièce et me défonce littéralement le crâne au passage. Je saisis mon téléphone et essaye de l'éteindre tant bien que mal, mais je ne vois pas clair. Mes doigts ripent sur l'écran tactile et manquent le bon point à chaque fois.Finalement au bout de dix minutes de bataille infernale, mon téléphone a perdu la guerre, et je suis bel et bien réveillé, avec un mal de tête affreux en prime. Je me traîne jusqu'à la salle de bain et commence la journée par une douche, qui dure longtemps. Trop longtemps.
Je sors en trombe et trempé parce que je viens de réaliser que je suis en retard. Seulement, j'ai à peine fait un pas en courant en dehors de la pièce que mon corps me rappelle la soirée de la veille et mon immense cuite. Mon cerveau fonctionne à deux à l'heure et mon bide a clairement subi un asseau trop puissant pour lui.
J'arrive au niveau du canapé en rampant presque, et attrape les premières fringues que je trouve pour m'habiller. En récupérant ma veste, la bouteille que j'ai terminée hier glisse de la table et tombe sur le sol dans un écho qui me fout les tympans en l'air. Je grogne en me relevant et en la reposant à sa place initiale quand mon regard revient sur la photo.
Elle a légèrement bougé de la position dans laquelle je l'avais mise. Je la replace bien au centre de la table et continue de me préparer avant de prendre la route.
Malgré la venue surprise du stalker, je sors de mon appartement et de l'immeuble sans prendre de précaution. De toute façon, à l'heure actuelle, je n'ai pas la capacité mentale d'en prendre. Les rayons du soleil m'agressent les yeux et j'hésite vraiment à faire demi tour pour passer la journée au lit. Mais pourtant quelque chose me dit que je dois aller en cours aujourd'hui.
En marchant, je repense à la soirée de la veille. Après le départ de l'autre taré, j'ai fini la bouteille. Je crois que j'en ai commencé une autre, aussi. Ensuite, je ne m'en souviens plus. C'est le trou noir, complet. Je ne sais même pas commencé j'ai réussi à trouver le chemin de ma chambre.
Machinalement, je tourne la tête et regarde en arrière. Il n'y a personne. Encore ce matin, il n'est pas là.
Je ne comprends pas. Il vient le soir jusque chez moi, jusque devant ma porte. Mais il arrête de me suivre la journée. Pourquoi ? Quel est le but de tout ça ?
Le trajet passe rapidement, et sans m'en rendre compte l'université se dresse déjà devant moi. Mes yeux sur l'heure affichée sur mon téléphone, je remarque, satisfait, que je ne suis, au final, pas en retard. Pas loin. Mais pas en retard quand même.
Mes pas machinaux m'entraînent jusqu'à ma salle de cours. J'ai l'air d'un zombie, impossible d'avancer plus vite, et complètement à l'ouest. Je m'assois à ma place habituelle sans remarquer les quatre visages qui m'observent fixement.
- Kook ?
Mon épaule se fait secouer comme un pommier. Je grimace en repoussant la main sur moi qui vient de faire repartir le bourdonnement dans mon crâne qui s'était calmé.
- Putain Hoseok tu fais chier, le maudissais je en marmonnant.
- Ça va pas ?
Est ce que j'ai vraiment l'air d'aller bien ? Sérieusement.
Je soupire et le regarde finalement. Il a l'air inquiet. Je devrais faire un effort pour lui répondre gentiment. Mais ce n'est définitivement pas dans mes cordes ce matin.
- J'ai l'air d'aller bien ?
- Oh c'est qu'il sort ses griffes.
Le roux et le poireau rigole à la réplique de Taehyung, pendant qu'Hoseok se contente d'esquisser un léger sourire. Il le fait vraiment chier celui là.
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Stalker || jjk ; ... ||
Fanfiction"Je crois qu'on me suit. Jour et nuit quelqu'un m'observe et je pense que je suis en train de devenir fou"