Paralysie

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Je touche de mes mains
La délicate flamme,
Qui vacille au refrain
Des Limbes de mon drame.

Je m'évade... allongé...
Attaché au silence
De mes os décharnés
Par ce vide si dense.

Que n'ai-je vu de beau
Qu'un crépuscule tendre ?
Qu'une envolée d'oiseaux,
Du plafond de ma chambre.

De l'éternelle étoile
Qui me lie à ce ciel,
J'éloigne de mes voiles
La chaleur du soleil.

Reste à vivre longtemps,
De ce corps prisonnier,
Qui se meurt chaque instant
De n'être que moitié.

Et quand je frôlerai
L'auréole de l'ange,
Implorant le respect ,
Suspendu à ma branche,

Je n'aurai qu'à cueillir
Cette autre éternité,
Et entendre me dire :

" Ici tu peux marcher "

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