De ses sillons creusés
Aux lignes de ses mains,
Le gouffre des regrets
Se mêle au destin.Un bout de bois tenu
Par l'ombre d'une manche,
S'avance à l'inconnu
Dans l'étrange silence.Courbé sous une plume
Que la douleur sublime
Et que l' Enfer parfume
Du fond de son Abîme.Ses quelques maux froissés
Soulignent en décadence
Ce regard fatigué
Par autant de souffrance.Il prie la solitude
De n'être qu'un reflet,
Qu'un unique prélude
Au départ annoncé.Et puis dans l'agonie
D'un hasard corrompu
Par le temps qui s'enfuit
Au détour d'une rue,Il s'attache à l'espoir
De vivre encore un peu,
Oubliant ce miroir
Qui le montre trop vieux.