La Rose et la rosée

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La lumière automnale
Sur les tiges dressées,
Reflète son cristal
Aux rondeurs épurées.

L'aurore s'évapore
Dans les nuées ardentes
Des perles qui s'ignorent
Aux surfaces brûlantes.

Le rêve est à portée
De ceux qui le saisissent,
Sur le champ magnifié
Des berges du solstice.

Et quand l'irrationnel
Se mêlant à nos peines
Déverse l'éternel
Des larmes de nos Reines

Dans la senteur humide
De la nuit qui se meurt,
La Rose est moins timide
Pour livrer sa couleur.

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