D'un claquement de cil
J'illumine l'espace,
Qui s'immisce, fragile,
Au coeur de ma disgrâce.J'abandonne, éclatante
L'encéphale immobile
Pour m'étendre, vacillante,
Dans la chaleur puérile.Si une larme peut noyer
D'amertume mon être,
La même peut briller
Dans l'oeil de ma conquête.Je resterai, fugace,
Dans l'éternel foyer,
Le reste d'une trace
Dans l'âtre meurtrier.Quand mon échine noircie
Se courbera enfin,
J'aurais vécu d'un cri
Sans d'autres lendemains...