Lorsque tombe le vent
Et qu'au ciel se raccroche
Le soleil, sur son flanc
La lueur s'effiloche...Les fragrances lointaines
D'une journée fleurie
Semblent inonder la plaine
Et mourir avec lui.Peu à peu disparaissent
Les ombres malmenées,
Laissant place aux promesses
D'une autre obscurité.L'étreinte de la terre
Et le souffle du temps,
Balayent la misère
Ne serait-ce un instant...Puis le jour s'abandonne,
Et avec lui s'éclipse
La laideur monotone
De ce monde élitiste.Que pourrions-nous choisir ?
Peut-être un soir, rester...
Peut-être un jour, partir...
Mais jamais à regret...