Au bord de la falaise, inquiétante et obscure,
J'égare mon regard au loin vers l'horizon.
Tu me surprends encore mais jamais tu ne dures,
Ta lumière trahit ton air nauséabond.Aux aurores peut-être où tu pourrais t'étendre,
Quand se dessine au creux de tes lèvres boisées,
Cette mélancolie qui m'empêche d'entendre
Tous ces cris silencieux que tu pousses en secret.Et l'horloge fait tic...
Et l'horloge fait tac...
Qui arrête le temps sinon le temps lui-même ?
À l'orée des sous-bois tes yeux n'ont plus de peine,
Asséchés par le vent qui plisse l'eau des lacs.Trop tard pour le déclic
Quand l'horloge fait tic...
Quand l'horloge fait tac...