Dédié à ma femme qui vient de perdre un être cher.
Avec tout mon amour...Naître ici-bas, de là où viennent les étoiles
Accrochées aux lueurs d'une première nuit,
Et pour y découvrir ce qu'une autre dévoile,
L'étrangère surface de la fin d'une vie.L'ombre recouvre encore, de son charme fugace
L'immense solitude qui te servait de nid.
Sur le sentier perdu qui dévoile ses traces
Tu marcheras bientôt sur le sable endormi.Il n'y a pas de mots, si ce n'est le silence,
Qui pourrait remplacer l'espace qu'il tenait.
Au creux de ta poitrine se déchire en cadence
L'écho de son pardon qui pourtant disparaît.Tu oublieras sans doute les traits de son visage,
L'odeur de ses cheveux et le son de sa voix.
Le temps fera au mieux pour calmer cet orage
Et puis les souvenirs te laisseront le choix...La poussière s'envole quand le vent la retient,
Puis disparaît peut-être au delà du regard,
Mais retombe toujours à l'endroit d'où elle vient
Recouvrant les montagnes et les plaines d'espoir.