J'inonde de mes maux
La toile qui s'effondre,
Sous le courroux béni
Des étoiles fantômes.Je traverse tout droit
Le coeur de l'autochtone,
Pour cueillir son émoi
De ce qu'il affectionne.Je me délecte aussi
De ces sombres histoires,
Qui parcourent la nuit
Le fond de ma mémoire.Quand de mon sang, froid,
Je verse la plume,
D'autres, avant moi,
En ont fait leur fortune.Qu'importe qui me lit,
Qu'importe qui m'honore,
Je n'ai de cesse d'écrire
Et de livrer encore.Dans l'infini soupir
Des méandres perdues,
Je franchirai vos murs,
J'arpenterai vos rues,
Pour y chercher toujours
L'étoile de vos vues,
Le reste de vos yeux
Traînant dans l'inconnu
De mon rêve audacieux...