Le port

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Et le souffle posé, haletant et humide...
Et l'haleine échappée de ses lèvres putrides...
Du temps qui n'appartient qu'à ceux qui n'osent voir...
Et puis glissent ses mains sous ton pelage ivoire.

Tu n'as pas l'origine ni la simple question
Que poserait pourtant ton intime raison,
Et ne sachant que faire devant d'autres débats
Tu laisses chevaucher ses doigts jusqu'au trépas.

Immobile et blessée, la tourmente figure,
Au point de te glacer où danse ta brûlure,
Et croire à cet instant que tu en es capable
N'enlèvera jamais qu'il en est le coupable.

Le passé hume encore l'odeur de son parfum,
Quand tu gagnes le Port au gré de ces matins.
Tu n'as jamais parlé de ce premier " amour",
Qui ne dit mot, tu sais, ne consent pas toujours...

À toutes les victimes...

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