Nos sillons

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Mat est le sillon recouvert de nos plumes,
Abandonné au front, vidé de son enclume
Et baigné de douleur où d'autres s'y dessinent et s'y désignent encore.

Aux largesses infinies, étrangères à la nuit
Et peut-être, oui peut-être un peu ici...

Non! 
Je ne dis Vague et conquiers l'origine,
Qu'importe l'absolu, la braise fait du mot
Le brûlot, l'inconnu.

Matez le sillon, recouvrez-le de plumes,
Abandonnez au front le poids de l'amertume
Et baignez de douceur autant que se dessine et se désigne l'horizon.

Encore un peu peut-être,
Encore un peu ici,
Là où l'homme le vit naître et la femme le permit.

Les sillons de nos peines se mêlent à nos caresses
Et dévoilent sans cesse les maillons de nos chaînes...

Instincts...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant