And, now you make me cry

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Sa réponse me surpris.
Elle, elle était très consciente de ce qu'elle faisait.

Ma tête me faisais mal, mes yeux ne cessait pas de faire couler des larmes sur mes joues, et de rage, je balançais mon téléphone à travers la pièce.

Ma tête entre les mains, les larmes coulaient, coulaient, et je savais que je ne devais pas pleurer, parce qu'après tout nous n'étions pas ensemble, parce qu'après tout il ne m'appartenait pas, et parce qu'après tout il faisait ce qu'il voulais.

Mais pourtant ça me blesse. Et oui ça m'avais fait et ça me fais toujours horriblement mal de repenser à cette scène. Parceque oui, j'étais amoureuse. Oui, j'étais amoureuse d'un garçon que je connaissais depuis peu de temps.
Mais j'ai l'impression de le connaître depuis des dizaines d'années et que depuis des dizaines d'années je me blottissait, le dimanche après-midi contre lui.

La nuit fut courte. Les pleurs et mon mal de tête m'avais épuisée et je m'endormis rapidement d'un sommeil profond.

J'attrape les premiers vêtements que je vois, et je sort, je respire l'air frais, et bizarrement, ça me calme.

Je passe devant la maison de Dylan en avalant difficilement ma salive, parceque je sais que ce baiser, il l'avais voulu malgré tout.

Je met mes écouteurs dans mes oreilles, et je marche en direction du lycée.

Et puis arrivée au lycée j'ai voulu m'asseoir près de l'entrée en attendant Jane, comme je le fais tout les jours, et comme je le faisais le jour où j'ai rencontré Dylan.

Mais je ne l'ai pas fais.

Évidement que je ne l'ai pas fais. Ca aurais voulu dire que je les pardonnais, et que c'était déjà oublié. Mais c'est faux. Ce n'est pas oublié. Ça ne le sera probablement jamais d'ailleurs. Parcequ'on n'oublie jamais vraiment les choses, on ne fais que les enfouirent dans notre mémoire en essayant de ne plus y penser.

Donc j'ai avancé. Je suis allée à mon casier et puis j'y ai sortit mon téléphone. Et puis discrètement, quelques larmes on encore coulés sur mes joues. Et puis, discrètement, une main est venue les essuyer.
Et puis son bras c'est enroulé autour de moi et m'a dit à l'oreille :

-Ne pleure plus, ne pleure plus, s'il te plait, ne pleure plus.

Et j'ai redressé la tête même si je savais déjà qui c'était. Et je lui ai souris.

Matt.

Stay With Me | Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant