Depuis une semaine je passe mes journées à l'hôpital. Non pas que je le prenne comme une corvée, pas du tout.
Chaque jour je me lève tôt et arrive première dans sa chambre, j'ouvre les rideaux, je peigne un peu ses cheveux, je parle, beaucoup.Je me lève donc et enfile ma veste et mes chaussures avant de sortir de chez-moi en marchant d'un pas vif vers l'hôpital. Parfois, quand on est triste, on se cache dans une fausse joie, pour montrer aux autres, à ses proches, qu'on tiens le coup, mais à l'intérieur de notre tete, ça ne va pas du tout.
Je traverse les longs couloirs silencieux jusqu'à la chambre 306. Je veu m'approcher pour entrer, mes des infirmières bloque le passage, j'essaye de me faufiler mais une des infirmières me retiens par le bras.
"- Désolé mademoiselle, vous ne pouvez pas rendre visite à Monsieur O'Brien aujourd'hui.
- Quoi !! Mais pourquoi ? Quesqui ne va pas ? Il s'est réveillé ?
- Calmez vous, justement, il ne s'est pas réveillé. Nous allons lui faire des tests. Rentrez chez vous,mademoiselle."
Je retirais chez moi, paniquée. Le vent étais glacial, et il balayais les larmes d'incompréhension de mes joues. Je m'assieds sur le bord du mur, et je ferme les yeux. Et la phrase de l'infirmière reviens dans ma tête.
" Justement, il ne s'est pas réveillé "
Et si ce justement voulais dire qu'il aurais dû être déjà réveillé, et si il ne se réveillais pas.
Et je reste un moment, les yeux fermés, les cheveux volant dans ma figure, les larmes qui coulent.
Je rentre finalement chez moi, et, toute la journée, j'attend désespérément que le téléphone sonne, pour avoir des nouvelles. Mais il ne sonne pas.
Et le lendemain je retourne à l'hôpital. J'entre dans la chambre, Dylan est bien la, allongé dans le lit au milieu de la pièce, mes ses paupières sont encore et toujours closes. J'ouvre les volets, mais je ne parle pas. Je suis trop triste pour ça.
Je passe le peigne dans ses cheveux, et derrière moi, l'infirmière dit " il ne fais que dormir madame, il n'est plus dans le coma " et je souris, machinalement, et ma tristesse c'est soudain transformé en un bonheur indéfinissable, et lentement, ses paupières bouge et laisse place à des prunelles noisettes qui me regarde, et un faible sourire se dessine sur ses lèvres pâles.
" - Dylan ! " pleurais je, " tu es de retour ! "
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Stay With Me | Dylan O'Brien
FanfictionEt si les promesses d'amour d'adolescence n'étais pas si futile, si, elle étaient tenues ? Dylan est nouveau dans le lycée, il est tout ce que Roxanne admire, mais personne n'aurais pu imaginer les épreuves qu'il ont vécu ensemble. Fanfiction - D...