First aid Kiss

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Je me lève, et la sonnerie de mon réveil ne me dérange pas, pour une fois. J'y ai pensé toute la nuit. Je n'ai presque pas dormir parce qu'il n'était pas la, et que je ne pouvais pas être près de lui à le soutenir et à attendre qu'il se réveille.

J'enfile mon jean et mes chaussures, j'étouffe mon écharpe autour de mon cou rapidement et descend l'escalier.

"-Bonne journée maman ! " je franchis la porte mais ma mere me retiens par le bras.

"- Roxanne... Tu ne peux pas passer ton temps à l'hôpital et manquer les cours comme hier. Catherine t'enverra des nouvelles et tu ira les voir après les cours... "

Je la fixe le regard interrogateur. Elle sait très bien que je ne le ferais pas, que j'irai passer ma journée dans ce foutu hôpital, parceque même si une partie de moi avoue qu'elle a raison, l'autre partie me dis que j'en ai besoin, que j'ai besoin d'être la pour lui.

Je tire mon bras pour le faire échapper à l'emprise de ma mere, et marchant vers le portail lance :

" - A ce soir maman. "

Je fixe mes écouteurs dans mes oreilles. C'est une chanson qui parle de l'histoire d'amour de deux jeunes gens, une histoire fusionnelle, et la chanteuse  raconte que sans lui, elle ne serais rien, et qu'elle ne le connais peut être pas depuis longtemps, mais qu'elle l'aime tellement, et qu'elle ferais tout pour lui.

J'entre dans l'hôpital et traverse les couloirs jusqu'à la chambre 306.

Catherine n'est pas encore là. Je m'asseoir près du lit. Je dépose un baiser sur le front de Dylan. Je passe ma main dans ses cheveux. Et puis, j'ouvre le rideau, et je commence à lui parler, à lui rap noter des choses qui n'ont pas grand intérêt, mais je me dis que s'il m'entend, ça lui changeras les idées, et ça lui montreras que, putain, je suis bien là ! Et que je l'abandonnerais pas, oh non, pas avant qu'il n'est rouvert ses paupières et qu'il m'est fixé de ses prunelles noisettes, qu'il m'est souris de ce sourire en coin que j'aime tant.

Puis je rince son visage, je peigne le dessus de ses cheveux, et je le dévore du regard.

Et puis soudainement, comme si mon visage était attiré, je dépose mes lèvres contre les siennes, et je ferme les yeux, et j'ai l'impression de voir ses yeux s'ouvrirent, et me regarder gentillement.

Je rouvre les yeux et constate que ses paupières sont restés bien closes, qu'elles n'ont pas bougé, et les larmes montent seules en traçant un sillon mouillé sur mes joues,  et je pose ma tête sur son torse et je me laisse pleurer, pour évacuer.

" - Je t'aime, je t'aime "

Sanglotais-je.

Stay With Me | Dylan O'BrienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant