Stay With Me | Dylan O'Brien

Birthday planner

Je regarde encore une fois les yeux de Dylan. Le soleil entre à l'intérieur et ses pupilles ont des reflets dorés. Ses levres se tendent, un petit creux dans sa joue se creuse. Sa main frôle la mienne avant que ses doigts s'entremêlent dans les miens. Il détache son corps du mien et m'entraîne à travers la terrasse, jusqu'à la porte donnant sur la terrasse.

Nous reprenons l'ascenseur, se contentant de se sourire l'un à l'autre, parceque ça dit déjà tout.

Je repose les clés sur le comptoir de l'accueil, et nous nous dirigeons vers la sortie.

Le soleil se lève haut dans le ciel, parsemé de quelques épais nuages. Je n'ai absolument pas vu le temps passer,  mais c'est vrai qu'il doit être plus de midi.

Nous faisons le chemin inverse, vers notre quartier, traversant le centre-ville main dans la main, s'extasiant sur la moindre petite chose intéressante.

C'est fou comme tout deviens plus beau et plus gai quand on est avec une certaine personne. Tout semble clair, plus rien ne pose problème, tout est beau, magique.

J'entre dans la maison et m'asseoir sur le canapé. Dylan est au téléphone à l'extérieur. J'allume la radio, et prépare la seule chose que je sache cuisiner, du riz.

Je fais la cuisine au rythme de la musique, chantonnant, sautillant à travers la cuisine, dansant et faisant des pirouettes sur moi-même, quand la porte s'ouvre. Quelques secondes plus tard, Matt fait son apparition dans la cuisine, les bras chargés de boîtes en plastique.

" - Salut Princesse. " Il s'avance vers moi, et dépose un bisous sur ma joue.    " Original. " lance-t-il en jettant un regard à la casserole.

"- Je sais. Quesque 'il y a dans ces boîtes ?

- Tu sais que je te trouve encore plus mignonne quand tu te vexe ! " Il explose de rire. " De quoi préparer dignement l'anniversaire de Mademoiselle Roden ! " sourit-il.

Dylan entre dans la pièce, le sourire au lèvres.

" Tu va avoir le meilleur anniversaire de ta vie ! " annonce-t-il.

Je rit devant leur enthousiasme, mais je crois que ça va vraiment être le cas.

Après quelques secondes à rester planter là et me fixer en souriant, Matt et Dylan saisissent les boîtes et vont s'installer dans le salon.

" - Alors déjà, les invités. " Matt énonce les noms d'amis du lycée, vérifiant mon accord à chaque fois.

" Dylan, regarde les contacts de Roxanne, ça va nous aider. "

Il saisit mon téléphone et ajoute ainsi une vingtaine de nom à la liste.

" - Cameron,

- Ouep ! " approuvais-je en servant le riz.

" - Mattew, Alex, Scott," j'acquiesce a chaque prénom.  

Dylan continue sur sa lancée, énonçant tout les noms.

" Jane..."

J'ai soudain l'impression qu'il y a un léger courant d'air dans la pièce. Matt relève les yeux de la feuille sur laquelle il notait les invités, - une trentaine y figurait déjà - Dylan lève la tête aussi.

"- Désolé..

- T'inquiète. "

Quelques secondes de silence, puis Matt relance la conversation en demandant d'autres noms.

Quand Matt estime que la feuille est assez remplie, il ouvre enfin les boîtes  et en sort des ballons dorés en forme de 17, et d'autres plus petits, colorés, formant " Happy Birthday ! ". Il sort de nombreuses décorations, puis sors son téléphone et montre des photos d'arche en ballon blanc et argenté, des guirlandes composées de minuscules ampoules, et beaucoup d'autres choses toutes plus belles les unes que les autres. Dylan et lui dressent ensuite la liste des choses manquantes, et imposent la playlist.

Je regarde les deux garçons s'occuper de tout, me contentant d'approuver quand on me le demande. Et c'est en voyant Matt et Dylan rire, parler et organiser la fête comme si c'était celle d'une princesse de je ne sais quel endroit, que je me rend compte que je suis vraiment entouré de gens formidables.

Et brisant l'instant, l'image de Jane reviens dans mon esprit comme pour le rappeler qu'elle est toujours là, à m'en vouloir, à se venger de quelques chose dont je ne connais pas l'origine, dont je ne connais rien enfait.

Matt retourne chez lui dans la soirée, les boîtes sous le bras, riant et nous souhaitant une bonne nuit.

Je m'allonge sur le canapé. Je ne sais pas si c'est la marche de ce matin, la charge d'émotion de cette journée, mais je suis épuisée.

Dylan viens se blottir derrière et moi, et je le niche dans le creux que forme son corps, prenant ses mains dans les miennes et les serrant fort.

Je suis sur le point de m'endormir, quand la porte d'entrée s'ouvre et une voix nonchalante lance :

" Salut les Tocards. "