Nothing more, nothing less

Chapitre 12

12

RILEY

SIX MOIS PLUS TÔT.

- Alors, comment avance mon conseil ? 

Je relève les yeux pour croiser celui de longues jambes.

Comme d'habitude depuis quelques temps, je me suis précipité au bar après le travail. Mais je ne viens plus ici pour la même chose. Je ne suis plus là pour chercher une conquête, une aventure d'un soir. Je suis là pour parler avec...

- C'est quoi ton nom ? Dis-je.

- Pardon ?

Elle rit.

Je souris.

- Tu as bien un nom.

- Oui, comme toutes les personnes dans ce bas monde, depuis ma naissance.

- C'est quoi ?

- Pourquoi veux-tu le savoir ?

- Je ne sais pas, peut-être parce que ça fait des semaines que j'écoute les conseils d'une femme dont j'ignore le nom. Dis-je en m'emparant de mon verre. Et que ça me trouble.

Elle rit.

Encore.

Me regarde.

Attends.

Quand enfin, je vois ses lèvres s'étirer dans un grand sourire pour finalement s'ouvrir :

- Appelle-moi Cristal.

Là, c'est moi qui explose de rire.

- C'est un surnom, n'est-ce pas ?

- Tu es trop curieux.

- Moi c'est Riley.

Un sourire naît sur le coin de ses lèvres fines, elle me tend sa main que je serre légèrement avant de la relâcher pour reporter ma main sur mon verre. C'est marrant, mais je me sent bizarre. Le sourire qui a accueillit mon nom me donne l'impression qu'elle ne doute pas, qu'elle ne pense pas une seule seconde que je lui ment. Est-ce qu'elle se serait renseignée sur moi ?

Non mais qu'est-ce que je raconte, je divague là.

- Et celui de la jeune femme ?

Elle parle de Liv.

Elle veut connaitre le nom de Liv.

 Je déglutit avant d'ouvrir la bouche pour lui répondre, pour prononcer à voix haute le nom de ma perte :

- Liv.

- C'est un nom charmant. Sans doute autant que celle qui le porte.

Elle n'imagine à pas à quel point elle a raison.

Liv est un nom charmant.

Il résume à lui seul la beauté de la personne qui le porte.

Son nom sonne comme la mélodie endiablé d'une tentation.

Liv est ma tentation emballée dans un corps parfait.

Un corps à mon goût.

Un corps qui me donne à lui seul l'envie de céder à mes pulsions.

Le corps d'une femme qui fait naître en moi un désir si puissant que je suis presque sûr que plus jamais je n'aurais envie d'une femme comme j'ai envie d'elle.