Chapitre 28

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28

RILEY

SIX MOIS PLUS TÔT

- Magne-toi Casey !

- Je fais ce que je peux !

La tête dans le frigo, Casey éclate de rire et je ne peux pas empêcher le mien de grandir.

Vingt-quatre ans ?

Je dirais qu'avec Casey à mes côtés, je retrouve mes quinze ans du temps du lycée. Les mêmes bêtises, les mêmes fou rires, les mêmes conneries.

- Davis va bientôt rentrer !

Mon avertissement se transforme en énorme fou rire lorsque je vois Casey se diriger vers moi. Les bras chargés de condiments. Bloqué par son menton, il m'affiche un énorme sourire qui remonte jusqu'à ses oreilles et tend chaque traits de son visage.

Casey contourne maladroitement le comptoir et viens se poster devant moi.

- C'est bon ! On peu y aller !

Comme convenu, Casey et moi sommes venus se soir chez Davis dans le simple but de dévalisé son frigo, avant de ne plus pouvoir le faire lorsque Liv sera présente.

Et même si cela me fait me sentir coupable, j'apprécie l'idée qu'à eut Casey.

J'apprécie l'idée de pouvoir me changer les idées en faisant ce que nous avons toujours fait, nous comporter comme nous l'avons toujours fait.

Oublié l'arrivée de celle qui va chambouler nos habitudes, contrôler nos gestes les plus simples.

Oublier que Liv arrive demain.

Effacer cette appréhension que j'ai.

Rayer cette peur de mon corps.

Stopper l'horloge de mon cœur qui menace d'exploser.

J'ouvre la porte de l'appart de Davis et Casey se glisse hors des lieux.

Il me remercie de lui avoir ouvert la porte.

Je lui ordonne de se dépêcher de partir avant que Davis n'arrive.

Il éclate de rire et disparait dans la cage d'escaliers au moment même où les portes de l'ascenseur s'ouvrent sur la victime.

Une main sur son épaule, il mouline son bras en s'avançant vers moi.

- Riley ? Qu'est-ce que tu fais là ?

Davis m'interroge et je me force à effacer mon sourire.

Oubliant ce que nous venons d'accomplir avec Casey.

- Je viens de rentrer, j'ai été faire un peu de course.

- Ah. Ok. A plus alors !

- Ouai, à plus.

Davis me tourne le dos pour se mettre face à sa porte.

Nothing more, nothing lessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant