Chapitre 7

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Il s'arrête à quelques mètres de chez moi, l'atmosphère qui régnait dans la voiture semble tendue.
Nous avions pas décroché un seul mot durant tout le trajet. Je suis ravie de rentrer chez moi.

- Au revoir.

J'attends une réaction de sa part mais je n'en ai aucune en retour. Je lève les yeux au ciel exaspérée de cette situation et quitte rapidement la voiture quand une main s'agrippe à mon poignet.

Des millions de frissons ? Non des milliards de frissons dansent sur ma peau. Son regard est tendre et un sourire digne d'un prince charmant apparait sur son visage.


- Pas au revoir, plutôt on se reverra. dit-il en me faisait un clin d'œil


Il était d'humeur désagréable et maintenant.. gentil ?
Je crois qu'il a un problème au cerveau ce garçon. Un gros.

- Alors à bientôt. dis-je tout simplement

Et je pars en le laissant seul dans sa voiture. La scène de lui dans sa chambre vient se réfugiait dans ma tête. Face à moi, sa gentillesse s'exprimait naturellement pour lui.

C'est quoi cette sensation bordel.


Je suis devant le portail mon cœur battant à la chamade. J'imagine entendre les hurlements de ma cousine de m'insulter de tout les noms possibles du fait de n'être pas rester auprès d'elle. Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ? Je suis dans un sacré pétrin .
J'imagine déjà la tête des garçons et de m'harceler afin de répondre à leurs questions.


Le portail s'ouvre et je traine lourdement mes pieds crasseux portant à la main mes affreux talons d'hier contre le sol. Je suis devant la porte d'entrée et l'appréhension de mon accueil impacte mon cœur qui peut à tout moment, sortir de son orbite. Je prends mon courage à deux mains et ouvre la porte.

- Il y'a quelqu'un ?

Des talons claquent contre le carrelage, c'était ceux de ma tante. Elle redresse son dos, son visage remplit d'une affreuse émotion, j'allais prendre chère.


- Où étiez-vous jeune fille ?


- C'est bon arrête, je suis revenue.

Je réponds calmement avec un léger agacement vis à vis de sa question. Je n'ai égorgé personne non plus.



- Tu aurais pu nous donner des nouvelles,
Je me suis fait un sang d'encre !


Oh bah, j'ai failli me faire violer dans une soirée d'étudiants et un charmant inconnu armé est venu me secourir en disant qu'il était dangereux et que je ne devais pas traîner seule dans le coin. J'aimerai lui raconter ceci en pleine face mais, elle me prendrait pour une folle.

- Jeune fille c'est le dernier avertissement et si ça recommences il y aura des conséquences. J'ai promis.. à tes parents de veiller sur... Vous.

Ma colère s'évapore quand le visage de ma tante commence à être humidifié par l'arrivé de ses larmes.
Ses mains sur son visage, je l'a prends évidemment dans mes bras et l'a réconforte comme je le peux.


- Oh Tatie.. Je suis désolée.

Je l'aime bien la sœur à ma mère mais je n'ai pas tellement d'infinité avec elle. Mais c'était quand même un membre de ma famille. Peut-être que c'est une chance, de me rapprocher d'elle.


The DominantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant