CHAPITRE 3

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Il est vingt-et-une heures. Il fait froid. Pas plus de deux degrés. Les illuminations de noël ont prit place depuis quelques jours déjà.

J'adore cette période.
Tout le monde est heureux à l'approche des fêtes. Les repas de familles font parti du rituel de cette fin d'année, ils sont parfois, souvent, ennuyeux et redondants par rapport à l'année précédente.

C'est vrai, les grands parents racontent toujours les mêmes histoires d'enfance à leur descendance ou encore des anecdotes sur nos parents. On connaît toutes ses histoires sur le bout des doigts. Mais c'est aussi pour ça que tout le monde aime les fêtes de fin d'année. Pour se rapprocher des personnes que l'on aime.

Mais pour moi noël cette année, ce n'est pas avec ma famille. Hier j'ai reçu un mail du bureau des Lycéens qui invite tous les terminals à une soirée : "genialissime et inoubliable pour toi futur bachelier". J'ai passé une heure à convaincre ma mère de me laisser y aller, mais finalement, il est vingt-et-unr heures, il fait froid et je suis devant la boîte de nuit qu'indiquait le mail.

Mais personne. Aucun élève. Aucune musique qui s'échappe de ce lieu. Rien à par la peine ombre.
Je fronce les sourcils en me demandant si je ne me suis pas trompée d'adresse. Me connaissant ça serait fort probable. Je sors mon téléphone et vérifie ma boîte mail. Mais impossible de remettre la main sur l'invitation. Le message c'est envolé.
C'est quoi ce délire ?!

Le stress me gagne.

J'entends des pas se diriger vers moi. Je vois une silhouette s'approcher à ma droite. Je tourne la tête sur ma gauche pour avoir un moyen de m'enfuir mais non. Une même silhouette arrive aussi à ma gauche.

Mon coeur s'accélère. Qu'est ce qu'il se passe ?

C'est deux personnes sont maintenant à quelques centimètres de moi. Ces hommes portes des costumes noirs, des chaussures vernies noires, des lunettes noires. Men in black vous connaissez ? Voilà comment sont ses deux hommes, menaçants de surcroît.

- Où est ton père ? s'exclame posément l'un d'eux.

Mon père ? Qu'est ce que mon père vient faire la dedans ? Je ne sais même pas de qui il s'agit et eux ils me demandent où il se trouve ?

- Vous... devez vous tromper, je n'ai jamais eu de père. Je ne sais pas qui c'est.

- Tu es Élise Green.

J'acquiesce, même si ça ne ressemble pas à une question.

- Alors où est ton père ? Me demande l'homme à ma gauche.

Sa voix cassée est posée, calme, et aussi froide que l'air.

- Je crois que l'on vient de te poser une question, tonne l'autre en s'approchant un peu plus de moi.

Son "collègue" arrête sa progression en lui posant une main sur le torse. Ok, ça doit être lui, celui de gauche, le plus... sympathique des deux.
Mon esprit tourne à plein régime. Je ne comprends rien à ce qu'il se passe. Pourquoi moi ?

- Je ne vais pas poser la question deux fois ma chère, alors répond moi, tout de suite !

Sa voix est rauque, grave, éraillée, virile... effrayante. Je ne peux pas distinguer ses yeux derrières ses rayban noires. Les yeux des gens montrent leur âme, leurs intentions. Là, je ne peux rien savoir de tout cela. C'est perturbant, ça m'effraie.

- Je... Je ne sais pas... Je ne connais rien de mon père...

Je reçois une gifle étonnement forte sur la joue droite. Mes yeux se revulsent, ma main se porte immédiatement sur mon visage meurtrie, je saigne...

- Écoute moi bien, sale petite conne tu vas nous dire où a bien pu passer ton enfoiré de géniteur !

- Je ne sais rien de lui, je vous le jure... s'il vous plaît, ne me faite pas de mal, je vous dis la vérité, sangloté-je d'une voix implorante.

Un autre coup du Bad-cop m'arrive dans l'abdomen. Je cris et me plis en deux de douleurs. Celle si par de mon ventre jusque d'en le font de mon dos, c'est atroce. Mes jambes sont prêtes à me lâcher quand le Good-cop me rattrape par le bras sans ménagement.

- Arrête ! Il ne veut pas qu'on l'abîme !

C'est cette voix grave qui a prononcé ces mots. Qui est Il ?

J'ai à peine le temps de me relever que l'on m'asseine un coup encore plus violent dans les côtes. Cette fois ma voix est étouffée non seulement par une main mais aussi car mes poumons sont comprimés, je n'arrive pas à respirer. Les larmes ruissellent sur mes joues.

Je tombe à terre et les coups pleuvent, ils me posent inlassablement la même question à laquelle je ne peux pas répondre. La douleur est insupportable, j'ai l'impression que tous mes os se brisent à chaque seconde. Je crois entendre les protestations de la voix grave, mais l'intention qu'à le second de me blesser devient plus importante.

Ma tête me fait mal, atrocement mal. Le good-cop écarte violemment l'autre homme et se baisse à ma hauteur. Il retire ses lunettes mais je ne distingue rien de son visage, ma vue se trouble et c'est le noire complet.
J'entends un crie strident puis plus rien...

~*~*~*~

Que pensez vous de ce chapitre ?

Je n'ai pas l'habitude d'écrire ce genre de scène alors j'espère que je ne m'en suis pas trop mal sorti et que cela vous plait 😜

Lexi

Pourquoi toi ? (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant