Il est dix-huit heure, le ciel s'assombrit, le vent souffle, la pluie tombe et s'écrase au sol dans l'herbe de l'école militaire de Sinah. Aujourd'hui, des élèves font leurs rentrée, la plupart se connaissent déjà depuis l'année dernière et même avant. Ils discutent à l'abri de la pluie, sous le grand bâtiment en briques rouges. Même les nouveaux tentent de s'intégrer en s'incrustant dans des groupes d'élèves. Thomas ne cherche à rejoindre aucun groupe, il reste appuyer contre les briques rouges, les yeux à demi-clos, en mâchant un chewing-gum à la menthe. Il pense. Il se demande se qu'il fait ici, il se demande pourquoi la pluie est froide. Il attend. Parfois il jette un coup d'œil aux autres élèves, ils discutent, ils rient, ils ne se sont pas vus depuis deux mois alors ils rattrapent le temps perdus en riant. Mais certaines jeunes filles fondent en larmes, puis se prennent dans les bras. Thomas peste, puis lève les yeux au ciel, mais des mèches de cheveux noir l'empêche de voir correctement.
–Pas assez court ? Dit-il tout bas. On réglera ça plus tard.
Les élèves s'arrêtent de discuter, puis, d'un pas pressés se mettent en ligne sous la pluie. Thomas les regardes, et ne comprend pas tout de suite. Mais il remarque un homme imposant qui s'approche les mains derrière le dos, il porte un uniforme militaire et plusieurs médailles sont accroché sur cet uniforme. Thomas comprend bien qu'il s'agit du général Oswald, il se décolle de sa parois avec paresse et rejoins les autres élèves en gardant ses mains dans les poches. Il se place près d'une jeune fille rousse, assez petite de taille, mais Thomas est plutôt grand, à dix-sept ans il mesure un mètre soixante-treize. Quand à elle, elle ne doit pas dépasser les un mètre cinquante-cinq. D'ailleurs, Thomas remarque qu'elle n'arrête pas de le toiser, il ne supporte pas ça, alors il l'ignore. Il continu de mastiquer son chewing-gum qui n'a plus aucune saveur et garde un air sans expression. Le général Oswald, passe devant chaque élève et demande le nom, le prénom, l'âge, et pour les nouveaux il demande aussi le lieu de résidence.
Quand un élève ne parle pas assez fort, le général lui hurle de répéter. Certains tremblent face à lui, ce sont surtout les nouveaux qui ont peur de lui, les autres sont plus impressionnés par son autorité et sa cicatrice qui par du haut de sa joue droite et qui descend jusqu'à son menton. C'est bientôt le tour de Thomas, mais avant le général interroge sa voisine, elle s'appelle Eva. Thomas ne peut s'empêcher de rire en écoutant ce prénom, des souvenirs amusant lui revienne, mais le regard brûlant du général en sa direction le réveille. Tout deux se regardent dans les yeux en un duel. Un silence pesant règne, seul le son de la pluie se fait entendre. Thomas n'est pas sûr de saisir, il ne sais pas si il doit se présenter ou juste se taire. Par doute, il ne fait rien et mâche juste son chewing-gum. Mais soudainement, le général rouge de colère l'attrape par le col et lui hurle dessus, sous les yeux des autres élèves.
– Tu te fous de moi, petit merdeux ! Cri le général. Comment tu t'appelle !
Le jeune homme se sent étranglé, sa voisine s'est éloigné en plaçant ses mains sur sa bouche, choquée. Mais Thomas reste calme et ne change pas d'expression.
– Je m'appelle Thomas Arguer... Général. Dit-il en essayant de respirer.
Le général resserre son étreinte et colle presque son front contre celui de l'adolescent. Les autres élèves assistent à la scène, horrifiés pour certains et pouffant de rire pour d'autres. Thomas ne blêmit pas et tient tête à son général.
– Écoute-moi bien ! Vocifère Oswald, Je sais à quoi tu joue. Il commence à soulever Thomas. Il n'y a pas de rebelle ici Arguer ! Crache ce que tu as dans la bouche, tu me feras vingt-cinq tours de piste ce soir.
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Thomas Arguer
Подростковая литератураLui, ce grand garçon aux yeux bleus, eh bien c'est une fille. À cause de certains problèmes familiaux, elle doit se faire passer pour un garçon dans une prestigieuse école militaire.