7.

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Elle regardait toujours à l'extérieur quand quelque chose attira son attention. Elle avait vu une ombre d'un homme qui semblait grand et musclé.

C'était lui.

A la seconde où le regard de la jeune fille se posa sur l'homme il avait disparu, c'était comme s'il c'était évaporé.

Elle regardait toujours l'endroit où il l'observait quelques secondes auparavant.

Cela faisait maintenant un peu de temps que son regard était toujours braqué sur l'endroit où il était. La jeune fille commençait à avoir froid, elle décida alors d'éteindre sa cigarette et de fermer la fenêtre de sa chambre. Après l'avoir fait elle se mit en pyjama et s'enfila sous les couvertures de son lit.

Cela faisait plusieurs heures qu'elle était dans le lit, sous les couvertures, les yeux ouverts. Elle n'arrivait probablement pas à dormir avec tout ce qu'il c'était passé dernièrement.

Au bout d'un moment, ses paupières devinrent lourdes, signe qu'elle allait bientôt s'endormir.

[Ellipse de la nuit]

Quelques rayons de soleil s'infiltraient dans la grande chambre de la jeune fille, elle avait oublié de fermer les volets le soir d'avant. La lumière éclatante qui traversait la fenêtre la réveilla, elle ouvrit péniblement ses yeux. Des cernes apparaissaient comme toujours sous ceux-ci, une fois de plus elle n'avait dormit seulement très peu.

Un jour de plus. Marmonna-t-elle à elle-même.

Elle se leva, s'habilla rapidement et sortit de sa chambre en soupirant, elle se dirigea directement vers la cuisine entendant les gargouillements que son ventre faisait.

Après avoir pris un gros bol de céréales avec du lait elle alla dans le salon et s'assit sur un des nombreux canapés qui se trouvaient dans la pièce ; elle alluma la télévision. Cela faisait un peu plus d'une heure qu'elle regardait une émission ; quand la sonnerie de la porte d'entrée retendit. Elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit : personne. La jeune fille la referma et la sonnerie se fit entendre une nouvelle fois.

Elle ouvrit la porte une fois de plus : personne. On lui faisait une blague pas très drôle à son goût vu la mine agacée qui était dessinée sur son visage.

Elle referma alors la porte, et la sonnerie retendit encore mais cette fois ci elle n'ouvrit pas la porte. La sonnerie se répétait depuis environ une dizaine de minutes, lassée, la jeune fille ouvrit la porte et comme elle s'y attendait une fois de plus : personne.

Elle décida de s'assoir dehors attendant que celui ou celle qui la prenait pour une quiche aller se montrer. Au bout d'une demi-heure quelqu'un se montra au loin, une ombre. Sans plus attendre la jeune fille se mit à poursuivre cette mystérieuse ombre.

Elle courait, vite. Elle put alors apercevoir quelqu'un courir vêtu complètement de noir, une capuche recouvrait la tête de cette personne. Luna voulait à tout prix savoir qui ce cachait sous cette grande capuche noire.

Pourquoi ? Ca on ne le savait pas.

La mystérieuse personne et Luna enchainaient tous les deux les allées, les rues, les parcs depuis quelques minutes. Ils étaient tous les deux maintenant dans une petite forêt non loin de la ville. Ils couraient tous les deux rapidement, seulement l'inconnu avait une légère avance sur la jeune fille.

Quelque chose la motiva et d'un coup elle courra plus vite, elle était à deux doigts d'attraper la personne, de savoir qui ça pouvait bien être. Mais au dernier moment, au moment où elle était le plus proche de l'inconnu, où elle allait l'attraper ; elle trébucha.

Etant dans la forêt, elle tomba dans un des nombreux ravins qui l'entouraient, elle se prit des branches, des cailloux, dans ses cotes, sur ses bras et ses genoux. A la fin de sa chute elle cogna sa tête sur un arbre et elle perdit connaissance.

Après quelques minutes « entre la vie et la mort » la jeune fille reprit connaissance. Elle était couchée par terre, ses bras étaient un peu éraflés mais rien de sérieux, son genou était par contre grand ouvert et du sang gisait de la blessure. Une bosse était aussi apparue sur son front et le reste de son corps était pleins de terre.

Elle essaya de se relever mais une énorme douleur aux côtes l'en empêcha. Elle décida alors de s'assoir en s'appuyant sur l'arbre qui était derrière elle ; la jeune fille y arriva avec un peu de mal cependant elle y arriva.

Retrouvant tous ses esprits elle se rendit compte que la personne avait disparue et qu'elle était perdue au beau milieu d'une forêt. Elle semblait avoir peur, ce n'était pas la douleur que lui procuraient ses blessures qui lui faisait peur, mais c'était de ne pas pouvoir rentrer.

Un avantage pour elle, le soleil n'était pas encore couché, il lui restait environ deux voire trois heures avant qu'il ne fasse nuit, il y avait un seul problème ; elle ne pouvait pas bouger à cause de ses blessures.

Elle ne pouvait pourtant pas abandonner. Elle essaya une nouvelle fois de se lever et après être retombée plusieurs fois elle y parvint, mais après un pas elle retomba heurtant au passage ses côtes qui étaient mal en point. Une douleur insupportable se fit ressentir aux niveaux de celles-ci.

En plus de sa douleur aux côtes, sa tête commençait à tourner, elle voyait flou. Ses paupières étaient entrain de se fermer peu à peu.

Je ne dois pas fermer les yeux, je ne dois pas abandonner. C'était-elle dit.

Et pourtant malgré toute la volonté que la jeune fille avait pour rester éveillée, elle ferma ses yeux. 

LunaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant