Samedi 19 mai

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Thème matinée : trouver sa voie avec son partenaire

Thème après-midi : relation amoureuse, en groupe

Soirée avec Andrew : Lucy

__oOo__

_ Tu vas bien Amy ? soufflai-je.

_ La ferme, me coupa notre agresseur. Vous allez me suivre sans faire de bruit. Si l'une essaie quoique ce soit, je m'en prends à l'autre, compris ?

Amy et moi acquiesçâmes, j'avais très peur, trop peur et j'en eu honte. Me revenait cette soirée où je m'étais faite agresser en pleine rue et voler mon sac, sans que personne n'intervienne. En plus du sentiment de peur et d'impuissance, j'avais été très en colère contre ce lâche qui m'avait menacée d'un pistolet pour quelques dollars, contre mon incapacité alors à bouger ou même parler, contre ceux qui avaient vu mais qui avaient détourné les yeux. Le criminel avait appuyé son arme contre mon ventre, presque invisible pour les passants, et il m'avait fallu du temps pour admettre qu'il avait mieux fallu que personne n'intervienne. Ma rage, elle, n'avait pas disparu et je m'étais jurée de ne plus me retrouvée tétanisée face au danger. À cet instant, je ne parvenais pas à penser à une action prudente pour Amy et moi, patience.

_ Mets-toi debout, me commanda notre agresseur. Toi aussi !

Mon amie rechigna et il lui donna un coup de pied assez fort pour qu'elle en pleure. Elle se hissa debout péniblement et une fois redressée elle sauta sur l'homme qui la repoussa facilement. En grognant il sortit quelque chose de sa poche, il lui ligota les mains avec un lien en plastique et me réserva le même sort. Quand il eut fini, il appuya sa lame à l'intérieur de mon poignet et le sang perla. Je me à frissonner d'effroi. Allais-je m'en sortir vivante ?

_ Ma petite femme, encore une tentative et je la saigne, chuchota-t-il à Amy en me désignant.

Dans le couloir, je leur jetais des regards de plus en plus inquiets mais aussi curieux. Pourquoi avait-il appelé Amy sa petite femme ?

Il nous fit descendre au rez-de-chaussée et comme je n'allais pas assez vite, il me poussa légèrement, sauf qu'à cause de l'obscurité et de mes tremblements, je m'effondrai et dévalai les quelques marches restantes sur les fesses.

L'homme sortit un pistolet et le pointa vers moi. Malgré moi, un cri d'effroi sortit de ma gorge, je savais bien que ça ne pourrait qu'aggraver les choses. Amy qui était encore derrière nous en profita pour remonter à toute vitesse les escaliers vers le premier étage. Je ne comprenais pas pourquoi mon amie mettait ainsi tout le monde en danger, cet homme était armé, dangereux et nous devions du lui obéir.

_ Amelia ! pesta-t-il.

Elle surgit une minute à peine plus tard sur le palier. L'homme n'eut pas le temps de la viser que déjà elle sauta sur lui en le frappant de ses deux pieds au torse. Il atterrit mal en point en bas des escaliers, à un mètre de moi, hélas son arme toujours en main.

Je vis Amy retourner à l'étage, sans doute pour alerter les autres habitants du Manoir, et déjà l'homme se relevait. Je me précipitai hors de sa vue et courus jusqu'à la cuisine. Je n'y étais jamais entrée, je trouvai en tâtonnant l'interrupteur puis me mis à la recherche de ciseaux, en trouvai aussitôt sur un plan de travail. En me contorsionnant je parvins à me libérer du lien en le coupant. Aussitôt détachée, je voulus sortir par la porte fenêtre mais l'homme m'avait déjà rejointe.

_ Qu'est-ce que vous me voulez ?! m'écriai-je.

_ Tu la fermes et tu me suis, sinon je te tue !

Le Stage - Leçons de séduction et de sexeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant