Imagines...

17. la triste histoire d'Isaac (TW )

Cet imagine se passe au deuxième épisode de la saison 2. Isaac vient de se disputer avec son père à cause de ses notes et son père, cet êtres inhumains l'a encore blessé.
Toutefois, c'est affolé qu'Isaac grimpe sur son vélo et s'enfuit de la maison en voyant le regard de son père. Ce dernier a vu la blessure de son fils se refermer devant ses yeux.

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Je marchais doucement sur la route. Le vent froid soufflait sur mes joues humides.
Je m'étais encore disputée avec ma famille adoptive.

Ça n'allait plus depuis quelques temps. Ils ne me comprenaient plus et nous n'arrivions plus à communiquer correctement.

J'avais l'impression que plus personne ne me comprenait.

J'avais en plus de ça le mal de vivre.

Je sortis de mes songes lorsque je fus percuté de plein fouet par un garçon en vélo.

Je tentais de me redresser en me frottant la tête.

- je suis.. je suis vraiment désolé! Tu n'as rien ?! S'exclama l'inconnu affolé.

Ce garçon ne m'était pas si inconnu que ça. Il était dans mon lycée et habitait tout prêt de chez moi.
Je l'admirais quelques fois en cours ou lors des match de lacross.

- non ça va, répondis-je enfin en séchant mes larmes le plus discrètement possible, et toi? Tu as l'air affolé...

- oui.. je dois y aller, encore désolé.

Je le retins de justesse par le bras :

- attends ! Je sais.. je sais ce que ton père te fais subir...

Il se figea et plongea ses beaux yeux dans les miens ce qui m'incita à continuer.

- Si tu veux je connais un endroit où tu peux aller... enfin.. c'est un hangar abandonné et je les aménageais. J'y vais lorsque je veux être seule.

Isaac hocha simplement la tête avant d'ouvrir enfin la bouche :

- merci ...

Je montais alors derrière lui sur son vélo et le conduisis jusqu'à mon petit havre de paix.
Une fois arrivés, il s'installa et me remercia pour la énième fois.

- tu vas rester ? M'interrogea-t-il.

-et bien j'avais prévue de dormir ici e soir mais tu en as plus besoin que moi...

- non! S'écria-t-il subitement. Restes ... c'est bien assez grand pour nous deux...

Ce fut à mon tour de hocher la tête. Je ne pus cependant retenir le sourire qui s'était dessiné sur mes lèvres.

Il était déjà tard mais nous étions tous deux trop chamboulés pour dormir. De plus, partager ce qu'on avait sur le coeur nous a fait le plus grand bien à tout les deux. J'avais par la même occasion appris à le connaître et je l'appréciais vraiment beaucoup.

La fatigue eut finalement raison de nous et nous nous endormions l'un à côté de l'autre, avec une proximité qui nous semblait sécurisante.

Je fus répartie le lendemain mais revint le soir même pour lui apporter tout ce dont il avait besoin mais surtout parce-que j'avais envie de le voir.

Après avoir reparlait un bon moment, il m'annonça qu'il était temps pour lui de faire face à la réalité et qu'il devait sortir de sa cachette ce qu'il fut.

Les jours passaient et lorsque je le croisais au lycée j'avais l'impression qu'il m'évitait.

Je fus sous le choc de voir la police l'emmener lors d'un entraînement de lacross.

Je m'empressais de sortir des gradins et courrais vers le parking où je trouvais stiles devant sa jeep.
Ce petit fouineur avait sûrement dût avoir la même idée que moi. Quoi qu'il en soit il avait une voiture contrairement à moi.

- stiles! Tu peux m'emmener au bureau du shérif, m'écriais-je.

- Pourquoi ? Me demanda-t-il.

- ça ça ne te regarde pas !

Sous son regard insistant je cedais :

- ils ont emmené Isaac !

- ça j'ai vu.. le cadavre de son père a été retrouvé vendredi matin ...

Je m'écriais de nouveau :

- quoi mais! Ils ne peuvent pas l'accuser!

- il a un mobile... Mon père a découvert que son père le battait..

- mais ça ne fait pas de lui un coupable! Isaac était avec moi dans la nuit de jeudi à vendredi! Emmenes moi au bureau du shérif stiles! S'il te plaît.

Le stiles hypéractif était de retour et nous nous retrouvions rapidement à destination, autrement dit dans le bureau de son père.

- T/P, tu dis avoir passé la nuit de jeudi à vendredi en compagnie d'Isaac ?

Je fus prise de cours :

- oui enfin... oui.

- et qu'avez vous fait ? M'interrogea le shérif.

- papa, intervint stiles qui je ne sais comment avez réussi à s'infiltrer dans le bureau.

- on a parlé. Il venait de se disputer avec son père et moi avec mes parents... on a dormi dans un hangar que j'ai aménagé à la sortie de la ville.

-très bien, annonçais monsieur stilinski avant de regrouper toutes ses feuilles en un tas organisé.

Il appela l'un de ses collègues et lui ordonna :

- Vous pouvez libérer Isaac lahey.

Je ne pus réprimer un soupir de soulagement.

Quelques minutes plus tard, Isaac sortit devant le commissariat où je l'attendait, le coeur battant à cent à l'heure.

Lorsque je le vis franchir la porte, je me perdis dans son regard bleuté que j'aimais temps. Il s'approcha doucement de moi puis après quelques secondes d'hésitation il me prit dans ses bras.

Il nichait sa tête dans mon cou et je l'entendais sangloter.

Je le repoussais doucement pour le regarder et pris son visage entre mes mains :

- hey... Isaac. Je suis là...

Il plongea de nouveau son regard brillant cette fois et approcha doucement mes lèvres des siennes.
Je sentais que les battements de mon coeur s'accéléraient à chaque seconde.
Ne pouvant plus attendre, je réduisis une bonne fois pour toute la distance entre nos lèvres et l'embrassais à la fois tendrement et passionnément.

Isaac enroula ma taille de ses bras et m'attira un peu plus prêt de lui tandis qu'il me rendait ce baiser qui faisait passer tellement d'émotion.
La tristesse, la solitude qu'on a pu l'un comme l'autre ressentir s'évanouissaient pour laisser place à de l'espoir et à de l'amour.